Maintien en détention de onze dirigeants politiques: «La justice malienne est caporalisée»
Au Mali, pas de libération provisoire pour les onze cadres politiques de la « Déclaration du 31 mars ». Ces anciens ministres et dirigeants de partis, engagés pour le retour à l'ordre constitutionnel, ont été arrêtés le 20 juin dernier. Ils sont poursuivis notamment pour « opposition à l'exercice de l'autorité légitime ». Le juge d'instruction avait ordonné en septembre leur libération, le procureur s'y était opposé. Ce 12 novembre, la Cour d'appel a, à son tour, rejeté leurs demandes. Les onze cadres politiques restent donc en prison. Une décision « injuste » et purement « politique » selon leurs proches.
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Au Mali, pas de libération provisoire pour les onze cadres politiques de la « Déclaration du 31 mars ». Ces anciens ministres et dirigeants de partis, engagés pour le retour à l'ordre constitutionnel, ont été arrêtés le 20 juin dernier. Ils sont poursuivis notamment pour « opposition à l'exercice de l'autorité légitime ». Le juge d'instruction avait ordonné en septembre leur libération, le procureur s'y était opposé. Ce 12 novembre, la Cour d'appel a, à son tour, rejeté leurs demandes. Les onze cadres politiques restent donc en prison. Une décision « injuste » et purement « politique » selon leurs proches.