Plusieurs terroristes ont été frappés avec précision par les Forces armées maliennes (FAMa) dans ce village du Cercle de Bandiagara. Le chef d’état-major général des Armées, le Général de division Oumar Diarra, rassure les populations que la traque des terroristes continue jusqu’à la victoire finale
Dans l’après-midi du mardi 5 novembre, des terroristes sur plusieurs motos ont attaqué les paisibles habitants du village de Dourou (Commune de Ségué, Cercle de Bandiagara), rapporte la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa ) dans un communiqué publié le vendredi 8 novembre.
Selon le service d’information de l’Armée, après leur forfait, les terroristes se sont rapidement répondus vers le nord-est où ils ont été repérés et pris en chasse par les vecteurs aériens des Forces armées maliennes. «Ils ont été frappés avec précision pendant leur réorganisation alors qu’ils se sentaient hors de danger», précise le communiqué, ajoutant que les rescapés ont été poursuivis et frappés à leur tour dans leur tentative de fuite.
Ce succès, qui n’est pas sans rappeler d’autres, vient souligner, s’il en était encore besoin, la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité (FDS) elle-même adossée à la vision politique des autorités de la Transition depuis la rectification. Toutes les choses qui se sont traduites par l’exercice de la souveraineté de l’État sur l’entièreté du territoire national dont le tournant à la fois décisive, symbolique et emblématique fut le retour des FAMa à Kidal, le 14 novembre 2023.
Qui plus est, convient-il de signaler que les concours de partenaires fiables et sincères, principalement la Fédération sûre de Russie, ont été à coup déterminant dans cette stratégie gagnante. Outre le pays de Vladimir Poutine, la République populaire de Chine, la Türkiye et l’Iran ont, dans un cadre de partenariat robuste, renforcé les autorités de la Transition à doter nos Forces de défense et de sécurité d’équipements et matériels de dernière génération.
Il s’agit, notamment, de blindés, de drones, de radars et surtout d’aéronefs de combat. La présence des instructeurs russes aux côtés des FAMa sur le théâtre d’opérations a aussi permis d’engranger des succès importants dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Défaits sur le plan militaire, les adeptes de la violence en sont désormais réduits à n’opérer que par des actions perfides en s’attaquant aux «cibles molles», à savoir les populations innocentes.
L’étau continue à se resserrer autour de ces hommes hors-la-loi et leurs sponsors. Si l’on s’en tient aux conclusions de la réunion des chefs d’état-major généraux des armées de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES), la semaine dernière à Bamako, les terroristes seront sans doute traqués jusque dans leur dernier retranchement. Cela passera par la concrétisation et l’opérationnalisation de la Force conjointe de la Confédération AES.
«Vous allez bientôt voir des opérations à grande échelle pour assurer plus de sécurité aux personnes et biens dans notre espace», a promis le chef d’état major général des armées du Niger à terme d’une audience que le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta leur a accordé, le mercredi 6 novembre dernier. Pour ce faire, le Général de brigade Moussa Salaoua Barmou a exhorté les populations des trois pays à continuer à faire preuve de résilience, surtout à avoir plus de confiance aux Forces de défense et de sécurité de la Confédération AES.
Souleymane SIDIBE