Mali : la synergie des sections syndicales des Surveillants de Prison annonce un arrêt de travail à partir de ce mardi

Inquiète des disparitions du commandant Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des Surveillants de prison et Famoussa Fomba de la section syndicale de la Justice, la synergie des sections syndicales des Surveillants de Prison décide un arrêt de travail avec effet immédiat à compter du mardi 29 octobre jusqu’ à la libération immédiate […]

Mali : la synergie des sections syndicales des Surveillants de Prison annonce un arrêt de travail à partir de ce mardi
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Inquiète des disparitions du commandant Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des Surveillants de prison et Famoussa Fomba de la section syndicale de la Justice, la synergie des sections syndicales des Surveillants de Prison décide un arrêt de travail avec effet immédiat à compter du mardi 29 octobre jusqu’ à la libération immédiate de leurs camarades.   La synergie des sections syndicales des surveillants de Prison annonce, lundi, dans un communiqué un arrêt de travail avec effet immédiat à compter du mardi 29 octobre jusqu’ à la libération immédiate du commandant Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des Surveillants de Prison et Famoussa Fomba de la section syndicale de la Justice. Le premier n’a plus donné signe de vie depuis vendredi et le second a disparu le lendemain, samedi. On ignore jusqu’ici ce qui est arrivé aux deux syndicalistes. Dans son communiqué, la synergie qui se dit profondément préoccupée par la situation de leur camarade, indique que cette action (arrêt de travail) vise à faire entendre sa voix et à revendiquer la justice pour tous ceux qui souffrent en ce moment. « Nous préconisons que cette mesure est essentielle pour rappeler l’importance du dialogue social et de la protection des droits des travailleurs, en particulier ceux qui œuvrent dans des conditions souvent difficiles et parfois dangereuses », détaille le communiqué. Pour terminer, la synergie exhorte les autorités de tout mettre en œuvre pour favoriser leur retour dans leurs familles saines sauves. Il faut dire que les disparitions des deux syndicalistes interviennent après une série d’évènements similaires sous la transition débutée au Mali en août 2020.  On se souvient des cas du journaliste Aliou Touré, des activistes Mamédi Dioula Dramé et Amara Bathily, de l’ancien député Idrissa Allaye Sankaré, etc., tous sont réapparus quelques jours après leurs disparitions sans qu’on ne sache ce qui leurs sont arrivés. A titre de rappel, la synergie des sections syndicales des surveillants de Prison est composée des quatre syndicats des Surveillants de Prison, le syndicat des travailleurs de la Justice, regroupant les travailleurs du ministère de la Justice et le Syndicat des travailleurs sociaux du département de la Justice. Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net