Mali : Moussa Mara rentre à la maison après 7heures d’horloge d’audition à la Cour Suprême

Convoqué par la  Cour Suprême du Mali  ce  mercredi 5 mars, où  il a été auditionné par la Chambre d’instruction  pendant 7 heures d’horloge, l’ancien premier ministre , Moussa Mara, est  rentré chez lui sans  que la  justice  ne retienne aucune charge  contre lui.  L’ex-chef du gouvernement  affirme  sur sa page Meta qu’il a été […]

Mali : Moussa Mara rentre à la maison après 7heures d’horloge d’audition à la Cour Suprême
   maliweb.net
Convoqué par la  Cour Suprême du Mali  ce  mercredi 5 mars, où  il a été auditionné par la Chambre d’instruction  pendant 7 heures d’horloge, l’ancien premier ministre , Moussa Mara, est  rentré chez lui sans  que la  justice  ne retienne aucune charge  contre lui.  L’ex-chef du gouvernement  affirme  sur sa page Meta qu’il a été entendu en sa qualité de témoin. « Je sors  après avoir fourni toutes les informations et connaissances relatives au dossier en question », a  écrit  Moussa Mara qui a formulé  des  remerciements  à l’endroit de ses proches  pour leur marque de soutien. Dans  ce post,  l’ancien premier ministre évite de  donner  des détails  sur la nature du dossier  sur lequel  il a  été auditionné encore moins  les informations qu’il a fournies à la justice.  Même si,  il ne  donne pas de détails, le  commun des mortels  sait qu’il a été  cité  à témoigner  dans le dossier dit « de l’achat du Boeing présidentiel » acquis en 2014 par la présidence malienne. D’ailleurs,  Moussa Mara n’est pas  le seul qui a été  cité à témoigner. Avant lui, plusieurs sources  affirment que  son prédécesseur  Oumar Tatam Ly et son ministre du budget  aux affaires au moment des faits ont été auditionnés par la Chambre d’instruction de la Cour Suprême. En procédant à l’audition de  ces ex- chefs du gouvernement, la Cour Suprême  du Mali cède à une demande de la défense des personnes   poursuivies  par la justice « pour  détournements, d’escroquerie, faux et favoritisme » dans l’achat du Boeing présidentiel. Lors d’un premier procès en septembre 2024, interrompu en mi-chemin, les accusés ont catégoriquement rejeté les faits dans leur entièreté  en exigeant la citation à comparution des anciens  premiers ministres susmentionnés.  Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net