Malick Diaw, President du CNT : Un “député” au centre des lois stratégiques pour l’avenir du Mali Un Général artilleur au bon cœur

Pilier de la Transition en tant que président du Conseil national de transition/CNT (organe législatif), le général de corps d’armée Malick Diaw surprend plus d’un par sa modestie et son humilité. Tenant le perchoir avec dextérité et fermeté, il reste guidé par le seul objectif qui vaille : finir la Transition de la plus belle […]

Malick Diaw, President du CNT : Un “député” au centre des lois stratégiques pour l’avenir du Mali  Un Général artilleur au bon cœur
   maliweb.net
Pilier de la Transition en tant que président du Conseil national de transition/CNT (organe législatif), le général de corps d’armée Malick Diaw surprend plus d’un par sa modestie et son humilité. Tenant le perchoir avec dextérité et fermeté, il reste guidé par le seul objectif qui vaille : finir la Transition de la plus belle manière et mettre le Mali sur la voie du développement. La vision de Son Excellence le général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, est la sienne. Sa pierre dans cet édifice ? Faire voter par le CNT, sous sa gouverne, des lois qui mettent le pays sur le chemin de la renaissance et du développement et impactent la vie des Maliens ; révolutionner la diplomatie parlementaire pour le bénéfice commun et partagé ; soulager ses compatriotes à travers des œuvres sociales, de solidarité et humanitaires. Son principal souci, c’est la réussite de cette Transition à travers un processus global de refondation et de redressement bien mis en œuvre et l’organisation d’une élection présidentielle crédible.  Pour lui, “cette Transition ne doit pas être une période d’essai. On l’a dit et on le redit. Nous allons à l’essentiel…” De Koulikoro à Beijing, il était une fois… un artilleur Né en 1979 à Ségou, le colonel Malick Diaw, est un produit du Prytanée militaire de Kati (PMK). Après un baccalauréat en lettres et langues, obtenu au PMK en 1997, le natif de la Cité des Balanzans fera son entrée à l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro en novembre 1998. Aux termes de son cursus à Koulikoro, il entreprit en Chine entre 2008 et 2011, une série de formations : le cours d’software artillerie sol-sol et le cours de capitaine d’artillerie. Il fréquente également, en 2013, l’Ecole d’Etat-major dans la même province. Homme de terrain, le colonel Diaw a une bonne réputation de “guerrier” pour avoir poursuivi et combattu les terroristes et les narcotrafiquants sur toute l’étendue du territoire. À ce titre, il a participé à plusieurs opérations dont Assalam 2, Djiguitougou, Maliba, Dambe. Avec engagement, Malick Diaw a occupé successivement les fonctions suivantes : de 2001 à 2004, chef de section d’artillerie 414e BA Kayes, de 2004 à 2005 adjoint commandant de batterie 135e BA Gao. Entre 2005 et 2009, il a occupé d’autres postes de responsabilité à Kidal et Sikasso. En 2009, après un séjour d’une année à Tamanrasset dans le Comité d’états-majors opérationnels conjoints, il regagne Bamako. En août 2019, Diaw est nommé chef d’Etat-major de la 3e Région militaire, fonction qu’il occupera jusqu’aux événements du 18 août 2020. Il joue un rôle important dans ce coup d’Etat qui renverse le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) et devient 1er vice-président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) jusqu’au 18 janvier 2021. Il est élu président du Conseil national de transition le 5 décembre 2020. Le 16 octobre 2024, lors du conseil des ministres ordinaire, il a été élevé au grade de général de corps d’armée puis, en novembre, élevé à la dignité de Grand officier de l’Ordre national du Mali. Ce n’est pas tout. Pour les loyaux providers (ndlr : Organisme offrant à des clients d’accéder à l’internet, ou, plus généralement, à tout réseau de communication. Le fournisseur d’accès peut aussi offrir des services en ligne) rendus à la nation, le général de corps d’armée Diaw dispose de trois distinctions militaires : la Médaille de la Croix de la valeur militaire, la Médaille du mérite militaire et la Médaille commémorative de campagne. Il est marié et père de trois enfants. Député, général, Grand officier… 108 voix sur 110 membres présents dans la salle. Le colonel Malick Diaw devient, ce samedi 5 décembre 2020, le président du Conseil national de transition, institution synonyme d’Assemblée nationale transitoire. Le Conseil était réuni pour sa session inaugurale au Centre international de conférences de Bamako. Seul candidat à la présidence du CNT, le colonel Malick Diaw a été élu par acclamation. Le Conseil national de transition est l’organe législatif de la Transition. L’article 15 de la charte de la Transition stipule que “le Conseil de transition est présidé par une personnalité civile ou militaire élue en son sein”. Il est composé de cent vingt et un (121) membres (article 14 de la Charte de la transition) répartis entre les Forces de défense et de sécurité, les représentants du Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP), les partis et regroupements politiques, les organisations de la société civile, les centrales syndicales, les syndicats libres et autonomes, les organisations de défense des droits de l’Homme, les ordres professionnels, les Maliens établis à l’extérieur, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger (cassé aujourd’hui), les mouvements de l’inclusivité, les groupements de femmes, de jeunes et des personnes vivant avec un handicap, les confessions religieuses, les autorités traditionnelles et coutumières, les chambres consulaires, les faitières de la presse, des arts et de la culture. Un acte a fixé la clé de répartition entre les composantes du Conseil national de transition. La fonction de présidence du Conseil national de transition est incompatible avec l’exercice de tout autre mandat ou responsabilité au cours de la Transition, à l’image de celle de président d’une Assemblée nationale normale. Le Conseil national de transition veille à l’orientation, au contrôle et au suivi-évaluation de la feuille de route de la Transition. Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’au cours des quatre ans qu’il est là, Malick Diaw dirige le CNT avec maestria pour le bonheur du Mali et des Maliens, comme nous le verrons plus bas. Après le colonel voici le général de corps d’armée. Le lundi 21 octobre 2024 au palais présidentiel de Koulouba, sous la haute présidence de Son Excellence le général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef suprême des armées, s’est tenue la cérémonie de remise des attributs de généraux aux cinq + 1 anciens colonels et à d’autres officiers de l’Armée malienne. Ce moment solennel marque une étape décisive vers le renforcement institutionnel et la stabilisation politique du pays. Le Grand chancelier des Ordres nationaux du Mali le général de brigade Amadou Sagafourou Guèye a remis d’abord les insignes au président Goïta avant que ce dernier ne distingue les nouveaux généraux. Naturellement, en première ligne vient Malick Diaw devenu général de corps d’armée. Les autres ex-colonels promus généraux de corps d’armée sont Sadio Camara, Ismaël Wagué et Modibo Koné. Abdoulaye Maïga, l’actuel Premier ministre, a été promu général de division. Par ailleurs, d’autres officiers comme Daoud Aly Mohammedine, Abdramane Baby, Abdoulaye Cissé, Moussa Moriba Traoré, et Kéba Sangaré ont également été élevés au grade de général de division. Près d’un moins plus tard, la président du CNT fixe une autre flèche à son arc. Le vendredi 15 novembre 2024, à Koulouba, Malick Diaw reçoit la médaille de Grand officier de l’Ordre national, une des plus hautes distinctions de la République des mains de Son Excellence le général d’armée, Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, Grand maître des Ordres nationaux. Cette médaille, synonyme d’excellence, d’honneur et de service exceptionnel, lui a été décernée (comme à d’autres hautes personnalités du pays) pour ses contributions remarquables pour la réussite de la Transition. La distinction de Grand officier de l’Ordre national, rarement attribuée, est réservée aux personnalités ayant apporté des contributions de grande ampleur dans leur domaine, avec une influence positive sur la société. En élevant à cette haute dignité l’honorable Malick Diaw, le président de la Transition rendait hommage non seulement à une personne, mais aussi à une vision d’excellence et de dévouement pour le Mali. Ces lois qui impactent le présent et l’avenir du Mali Le Conseil national de Transition (CNT) a adopté le jeudi 31 octobre dernier, deux textes majeurs qui marquent un tournant décisif pour la réforme de la justice et sa saine distribution au Mali. Il s’agit du nouveau Code pénal et du Code de procédure pénale. Les deux textes apportent de nombreuses innovations. Depuis son institution en 2020, le CNT, sous la houlette de son président Malick Diaw, a adopté moult lois (projets et propositions) qui impactent aujourd’hui la vie des Maliens et s’avèrent déterminantes pour l’avenir et le devenir du pays. Ce sont des lois stratégiques non seulement pour la réussite de la Transition, mais aussi pour le Mali de demain. Si les adoptions ont commencé timidement, elles ont atteint leur vitesse de croisière en cette année 2024. Entre autres projets de lois ratifiés ceux portant ratification de l’ordonnance n°2024-018 du 27 septembre 2024 autorisant la ratification de l’accord de financement, signé à Bamako le 22 juillet 2024, entre le gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de développement (Ida) pour le financement du projet “promouvoir la résilience du système de santé inclusif pour tous Arise Keneya Yiriwali” au Mali ; ratification de l’ordonnance n°2024-009/PT-RM du 13 août 2024 portant création de la société Mali Airlines SA ; ratification de l’ordonnance n°2024-010/PT-RM du 13 août 2024 autorisant la ratification des accords de prêt et de mandat signé le 19 mars 2024 entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (Bid), concernant le financement du projet de renforcement de la sécurité alimentaire à travers l’irrigation de proximité dans le Kaarta/Séfeto, région de Kita ; ratification de l’ordonnance n°2024-017/PT-RM du 27 septembre 2024 portant création de la direction générale du trésor et de la comptabilité publique ; ratification de l’ordonnance portant création de la Confédération des Etats du Sahel ; ratification de l’accord portant création de la Banque de développement de la société pour l’habitat et le logement en Afrique (BDSHAF) ; ratification de l’ordonnance portant lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ; ratification des protocoles portant amendement de la Convention relative à l’aviation civile internationale. A noter aussi, l’adoption du projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2024-012/PT du 30 août 2024 portant Statut de la magistrature, et du projet de loi portant rectification de l’ordonnance n°2024-020/PT-RM du 04 octobre 2024 portant modification de l’ordonnance n°05-014/P-RM du 22 mars 2005, modifiée, portant statut du personnel du Cadre des greffes et secrétaires des greffes et parquets. Dans ce lot de textes législatifs figure en bonne place la proposition de loi portant organisation judiciaire en République du Mali initiée par l’ancien ministre, magistrat de son état, l’honorable Hamèye Founé Mahalmadane, 4e vice-président du CNT a été déposée sur le bureau de l’institution, le 19 Septembre 2024. L’adoption de cette proposition de loi va impacter sur le domaine de l’application de la justice au Mali, les innovations importantes concernant l’institution des pôles spécialisés au niveau de certaines juridictions du district de Bamako ; l’attribution à la Cour d’appel de Bamako de la connaissance des appels exercés dans la matières visées aux articles 881, 885 et 891 du code de procédure pénale et la création, au sein de cette juridiction, d’une chambre correctionnelle spécialisée pour connaître des appels des décisions rendues par les chambres spécialisées de première instance ; l’abandon de la formule des Cours d’assises au profit de la création de chambres criminelles au sein de chaque tribunal de grande instance pour juger les crimes et les infractions connexes, et au sein de chaque cour d’appel pour connaître des appels exercés contre les décisions de première instance en matière criminelle ; la transformation de la chambre d’accusation de la cour d’appel en chambre de contrôle de l’instruction ; la définition des prérogatives importantes des greffes des juridictions ; la désignation des juridictions compétentes pour connaitre du contentieux relatif à l’application des peines ; l’organisation du corps de la magistrature en trois ordres : magistrats de l’ordre judiciaire, magistrats de l’ordre administratif et magistrat de l’ordre des comptes ; et la composition des juridictions. Enfin, pour en revenir aux nouveaux Code pénal et Code de procédure pénale adoptés par le CNT le 31 octobre 2023 après l’adoption par le conseil des ministres le mercredi 11 octobre 2023, ils font, sans conteste, partie des grands acquis du président du CNT, Malick Diaw du fait qu’ils sont deux instruments juridiques afin de mieux lutter contre la criminalité. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédure pénale, respectivement en 1962 et en 2001. Le Code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le Code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le Code pénal et le Code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les hautes instructions du président de la Transition, chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la direction des affaires judiciaires et du sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un Code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal comporte de principales innovations, à savoir : l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comporte lui aussi de nombreuses innovations dont l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; et les précisions sur la procédure d’extradition. Coup de fouet à la diplomatie parlementaire Certes, la diplomatie parlementaire malienne n’était pas totalement en hibernation, mais le président du CNT, l’honorable Malick Diaw, a su passer à la vitesse supérieure en lui insufflant du sang neuf avec la création récente de nouveaux réseaux parlementaires et groupes d’amitié parlementaire, un levier pour la diplomatie et la coopération internationale. Dans un contexte mondial où les relations internationales sont de plus en plus cruciales pour relever des défis globaux, les parlementaires maliens ont décidé de renforcer leurs efforts diplomatiques. C’est ainsi que le mois dernier, les députés ont procédé à la création de plusieurs réseaux parlementaires et groupes d’amitié de fraternité et de coopération. Les Réseaux parlementaires créés sont les suivants : le Réseau des parlementaires maliens pour la défense et la protection des personnes vivant avec un handicap, le Réseau des parlementaires maliens pour le suivi des processus électoraux, le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre le VIH/Sida et le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Sahel. En plus des réseaux parlementaires, il y a le Groupe d’amitié Mali-Etats-Unis d’Amérique, le groupe d’Amitié Mali-Mauritanie, le Groupe d’Amitié Mali-Burkina Faso et le Groupe d’amitié Mali-Russie Les parlementaires ont un rôle essentiel dans la diplomatie, souvent appelée “diplomatie parlementaire”. A travers la création de groupes d’amitié et de réseaux parlementaires, ils peuvent renforcer les liens avec leurs homologues du monde et promouvoir des échanges culturels, économiques et politiques. Les groupes d’amitié de fraternité et de coopération sont des entités formées pour entretenir et développer des relations avec les parlements de pays étrangers. Leur but est de favoriser des échanges et de mieux comprendre les pratiques législatives de chaque pays. Ces groupes sont composés de parlementaires partageant un intérêt commun pour un pays spécifique et jouent un rôle de relais entre les gouvernements, les institutions et la société civile des pays partenaires. Outre les groupes bilatéraux d’amitié, les membres du CNT ont créé des réseaux thématiques multilatéraux autour de questions globales comme la santé, la gouvernance, le climat, la sécurité ou les droits humains. Ces réseaux facilitent les collaborations transnationales, permettant aux parlementaires de mettre en commun des solutions et de s’informer sur les innovations législatives dans ces domaines. Ces initiatives visent à renforcer les relations diplomatiques et à accroître la coopération entre pays sur des sujets d’intérêt commun. Les membres de l’organe législatif impliqués dans ces groupes ou réseaux peuvent jouer un rôle crucial dans la médiation de conflits ou la négociation d’accords. En outre, ces groupes et réseaux offrent des espaces pour des discussions informelles, qui peuvent souvent faciliter des progrès diplomatiques formels. La création de groupes d’amitié et de réseaux parlementaires représente un outil puissant pour le développement des relations internationales. En multipliant ces collaborations, les membres du Conseil national de Transition peuvent aborder ensemble des défis communs, tout en renforçant la diplomatie et la compréhension mutuelle. Œuvres sociales et de solidarité Du haut du perchoir du Conseil national de la transition, son président l’honorable général des corps d’armée Malick Diaw fait également parler son cœur et manifestent sa solidarité à l’endroit des couches vulnérables du Mali et des structures. Ainsi, le président du CNT a offert à l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou des panneaux solaires d’une valeur de 28 millions de F CFA. Pour le fonctionnement continu de ses services avec la crise énergétique qui sévit, l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou a bénéficié de panneaux solaires pour alimenter son service des urgences. Ce geste symbolique du général de corps d’armée Malick Diaw sert à alimenter le service d’urgence de l’hôpital dans un contexte de crise énergétique sans précédent qui sévit ces dernières années au Mali. Depuis leur installation, ces panneaux solaires garantissent une alimentation électrique stable pour le bon fonctionnement du service des urgences. Ces installations permettront à l’hôpital de réduire sa dépendance aux sources d’énergie conventionnelles, très instables. Dans la même foulée et dans le même cadre de manifestation de la solidarité, le président du CNT a remis  au gouvernement, toujours en octobre dernier, des vivres et non vivres d’une valeur de 30 millions de F CFA. Cette donation destinée aux plus démunis entrait dans le cadre du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Le kit était composé de : 10 tonnes de riz, 10 tonnes de mil, 500 moustiquaires, 500 margarines ou pâtes alimentaires, 500 nattes, 50 cartons de lessive en poudre, 50 cartons de savon en morceaux, 50 cartons d’eau de javel, 500 unités de couvre-lits, et 50 sacs de sucre. Représentant le président Malick Diaw, Hatouma Gakou, 2e vice-présidente du CNT affirmait ce jour que pour le mois d’octobre 2024 le Conseil national de transition a axé son appui aux personnes en privation de liberté, aux sinistrés des inondations de Bamako et aux malades des services de physiatrie du CHU, hôpital de Point-G. Hatouma Gakou d’ajouter : “En réalité, il faut le dire de l’installation du Conseil national de transition à nos jours, le président honorable Malick Diaw a fait montre de solidarité et d’assistance aux personnes vivant en situation difficile souvent dans le plus grand anonymat. Je peux témoigner ici, que le président de Conseil national de transition n’a jamais ménagé ni son temps, ni son énergie, ni son appui à ceux qui vivent en situation de détresse. La solidarité ici au Conseil national de transition est une activité de tous les jours.  Les ministères choisis représentés par leurs chefs de département sont véritablement honorés par le geste fort louable du président du (CNT). Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux Mamoudou Kassogué a souligné l’importance de ce don pour les Maisons d’Arrêt bénéficiaires, car l’amélioration des conditions hygiène, de Santé et d’alimentation est une quête permanente de l’administration pénitentiaire dont le souci demeure le respect des normes et des standards internationaux en matière de détention. Le colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social remercie le président du Conseil national de transition qui a fait parler son cœur pendant ce Mois de la solidarité. Vous savez, la solidarité est un comportement de tous les jours, les Maliens l’ont démontré et surtout cette année avec les catastrophes et les inondations. Beaucoup de Maliens ont fourni des efforts, c’est le lieu de remercier tout le monde pour ces efforts. Ce n’est pas une première fois pour l’honorable Malick Diaw…” C’est tout simplement du Malick Diaw !                     El Hadj A.B. HAIDARA