Olivier Hadzovic, qui avait été remis dans la matinée aux autorités françaises par celles d’Italie, où il s’était rendu à la police après trois jours en fuite, “n’a pas été en mesure de faire des déclarations” lors de sa première audition par le juge d’instruction “et sera interrogé ultérieurement”, a précisé la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué.L’incapacité d’Olivier Hadzovic à s’exprimer ne correspond à aucune “velléité d’obstruction ou de soustraction” mais à “une incapacité, à l’heure où je vous parle, de s’exprimer”, a expliqué un de ses avocats, Me Adrien Gabeaud, à des journalistes devant le tribunal judiciaire de Nîmes.Me Gabeaud a indiqué qu’il avait l’intention de demander “un certain nombre d’expertises, notamment médicales”.Le volet médical relève “de la psychiatrie, mais n’étant ni expert ni médecin, et par ailleurs astreint à un certain nombre de secrets, je ne pourrais m’étendre davantage sur cette question”, a expliqué Me Gabeaud, ajoutant que la dimension psychiatrique concernant son client “devra être examinée et confirmée”.Aboubakar Cissé a été frappé de 57 coups de couteau le 25 avril dans la salle de prière de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe, commune de moins de 5.000 habitants.Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, Olivier Hadzovic avait consenti à être remis à la France dans le cadre d’une procédure accélérée.
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