Comme annoncé, le meurtrier présumé d’Aboubakar Cissé va être rapatrié en France. Prévu à la « mi-mai », selon les premières déclarations de son avocat fin avril, ce transfert va avoir lieu ce vendredi, annonce le parquet, confirmant une information de RTL.
Selon nos informations, il se trouve actuellement sous escorte afin d’être remis aux autorités judiciaires françaises. Il doit arriver à Nîmes dans l’après-midi pour être présenté directement aux juges d’instruction en vue de sa mise en examen. « Le mis en cause dans l’affaire de la Grand-Combe est transféré ce jour », a indiqué dans un communiqué d’une phrase la procureure de Nîmes Cécile Gensac.
Olivier Hadzovic s’était rendu aux autorités italiennes trois jours après le meurtre d’un fidèle à la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, le 25 avril. La victime avait reçu des dizaines de coups de couteau. Dans ses premières déclarations aux enquêteurs italiens, le jeune homme avait reconnu le meurtre d’Aboubakar Cissé mais nié avoir agi par haine de l’islam.
Le corps de la victime rapatrié au Mali
Selon de précédentes déclarations de la procureure, l’homme aurait agi « dans un contexte isolé », guidé par une « envie obsessionnelle de tuer une personne ». Le père d’Olivier Hadzovic avait déclaré début mai sur BFMTV que son fils est « fou » et présenté ses excuses à la famille du défunt.
Jeudi, le corps d’Aboubakar Cissé a été rapatrié au Mali, « dans une atmosphère empreinte d’émotion et de recueillement », a annoncé le ministère malien des Affaires Religieuses sur Facebook. Le jeune homme « laisse derrière lui le souvenir d’un homme engagé et respecté. Le pays tout entier s’incline devant sa mémoire », a ajouté le ministère.
Par Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê
Source: https://www.leparisien.fr/