Portrait d’Agadir
Saoudi El Amalki
Le domaine du journalisme au monde nécessite à jamais, beaucoup de persévérance, mais aussi et surtout de l’honnêteté envers soi-même et toute la communauté au sein de laquelle il se meut et s’émeut. Cependant, le profil du journaliste de ce genre se raréfie au fil du temps, à tel point que le secteur devient bourré de plus en plus d’« intrus» qui ne font qu’à lui nuire. Fort heureusement, il y a toujours des exceptions qui préservent l’image et la réputation de la presse, en particulier celle dite partisane, plus spécialement du mouvement national. Or, face à cette dernière qui trouve les peines du monde à subsister, naissent des paires dites indépendante et électronique, ce qui rend la vocation plus complexe et mitigée. Mohamed Rial fait partie de cette trempe qui honore cette profession durant des décennies, avec conviction et amour. Toujours audacieux et téméraire à dire ce qu’il a sur le cœur, sans complaisance ni regret de se montrer si dénonciateur devant les auteurs des griefs, mais également si approbateur envers des éloges aux méritants. Rial est connu dans les différents milieux, en particulier touristique pour son franc-parler et sa pertinence pointue dans le sens de l’émission de remarques pour tel ouvrage afin d’en rectifier et d’ajuster les ratages. En dépit de ses soucis de santé, Rial se met à l’œuvre de sa passion voire devoir d’exprimer son opinion et de faire valoir les conseils pédagogiques plus encore, humanistes qu’il met au service des responsables de tel ou tel département. Égal à lui-même, il se distingue par sa discrétion voire son effacement, dans bien des cas, devant les précipitations dont font montre les confrères et consœurs. Toutefois, il se met toujours en évidence par ses propos de haute justesse et de fin discernement, à tel point que sa voix s’érige en flamme dans la pénombre des échanges de conférences et de rencontres. À priori, sa fonction initiale d’éducateur lui requiert les valeurs de conduite et de traitement avec son entourage pluriel qui lui voue de la considération et de l’estime. Fidèle à son organe de presse qu’il a tout le temps servi et vénéré, il continuait à se passionner pour ce noble métier qu’est la presse de la grandeur d’âme aux vertus desquelles il n’a jamais cessé de s’identifier. Sans répit ni relâche, il a jalonné tous les salons mondiaux de tourisme afin de soutenir la présence des professionnels et rapporter leurs conquêtes sans pour autant faire part d’éventuelles lacunes qu’il va falloir proscrire dans l’avenir. Ssi Mohamed Rial est un maniaque de la perfection, de l’excellence et du bien-fondé. Pour ce faire, il épaule son arme et fusille toute l’incorrection et irrégularité de tout, où elles peuvent provenir. En guise de reconnaissance de son aura médiatique qu’il n’arrête pas de chérir, on a envie de lui offrir une gerbe de coquelicot et de cresson et lui dédier ce chant de Georges Moustaki qu’on avait fait écouter sans aucun doute, à nos petits apprenants au collège :
Ma liberté
Longtemps je t’ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C’est toi qui m’as aidé
À larguer les amarres
Pour aller n’importer où
Pour aller jusqu’au bout du chemin
De fortune
Pour cueillir, en rêvant, une rose
Des vents sur un rayon de lune
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