L'Iran a lancé 200 missiles contre Israël, dont pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques, lors de son attaque de mardi soir, a affirmé la télévision d'Etat iranienne. Les Gardiens de la Révolution ont affirmé que "90% des missiles" avaient "atteint leurs cibles".
Tout a commencé vers 19 :30. Alors que Tel Aviv venait de subir une opération de la résistance palestinienne à Jaffa, lorsque deux Palestiniens ont ouvert le feu tuant 8 Israéliens et blessant plusieurs autres, les sirènes d’alerte ont commencé à retentir à Dimona dans le Néguev au Sud, puis jusqu’à Haïfa au Nord puis dans la région de la mer Morte. A peine le porte-parole de l’armée d’occupation Daniel Hagari annonçait qu’une attaque de missiles en provenance de l’Iran était en cours demandant aux millions d’Israéliens de se rendre dans les abris, le ciel israélien s’est couvert de missiles qui ont commencé à pleuvoir, en quelques minutes. 1860 sirènes ont retenti sur la totalité de l’entité jusqu’en Cisjordanie occupée. La chaîne 13 israélienne a indiqué que le Premier ministre Benjamin Netanyahu se trouve depuis des heures aux côtés de ses ministres dans un lieu blindé souterrain dans la ville d’Al-Qods. Dans un premier moment, les médias israéliens ont fait état de 100 missiles sur le centre et le Sud. Puis de 400. Un immeuble a été touché à Tel Aviv, des missiles se sont abattus dans la région de la ville sainte d’Al-Qods, et au Sud de la Palestine occupée. Trois bases militaires ciblées Des images ont montré un incendie sur la plateforme gazière d’Ashkelon. Un feu a été vu depuis la plage de Gaza où des scènes de liesse ont éclaté parmi les rescapés du génocide israélien qui a tué plus de 42.000 Palestinien depuis près d’un an. Tous les vols de l’aéroport Ben Gourion ont été mutés vers d’autres pays. Le trafic ferroviaire a été arrêté. Les déflagrations, dont celles des opérations d’interception des missiles via le Dôme de fer, ont été entendues jusqu’en Jordanie. La télévision iranienne a été la première à annoncer une première vague de l’attaque contre Israël indiquant que d’autres allaient suivre, faisant état de 250 missiles tirés. Pour la première fois, l'Iran a employé des missiles hypersoniques pour cette opération, baptisée "Promesse honnête 2", selon les médias iraniens. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont affirmé avoir "visé le coeur" d'Israël pour venger la mort des chefs du Hezbollah, Hassan Nasrallah, du Hamas Ismaïl Haniyeh et d'un de leurs commandants, Abbas Nilforoushan, tué avec Hassan Nasrallah vendredi au Liban. Dans un communiqué, le CGRI précise avoir frappé 3 bases militaires à proximité de Tel Aviv : la base de Nevatim qui abrite les F-35, la base Netzarim pour les F-15 à partir de laquelle les avions ont décollé pour assassiner Sayed Hassan Nasrallah, et la base Tel Nov à proximité de Tel Aviv. Échange de menaces entre Tel-Aviv et Téhéran après l’attaque iranienne Israël et Téhéran ont échangé des menaces après une attaque iranienne d'envergure sur le territoire israélien pour venger la mort des chefs du Hezbollah et du Hamas palestinien, l'armée israélienne menant mercredi de nouvelles frappes contre le mouvement libanais pro-iranien. "L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix", a averti mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après le lancement par l'Iran d'environ 180 missiles selon Israël, 200 selon Téhéran. L'attaque, la deuxième en près de six mois, est "terminée", a indiqué dans la nuit Téhéran, selon qui "90% des missiles" ont atteint leur cible. Le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, a averti que l'Iran frapperait "avec une plus grande intensité" et viserait "toutes les infrastructures" du pays en cas de représailles israéliennes. Le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique en Iran (CGRI) a publié un communiqué indiquant avoir « frappé des cibles militaires », et que l’attaque a été décidée par le Conseil suprême de la sécurité nationale, avec le soutien de l’armée iranienne. « Toute riposte israélienne à cette opération sera contrée par des attaques plus destructrices », a averti le texte qui précise que le CGRI a « visé des sites militaires et sécuritaires au cœur des territoires occupés». La délégation iranienne à l’ONU a mis en garde Israël que toute riposte à l’attaque sera suivie d’une réponse dévastatrice.
Le Secrétaire Général de l'ONU "persona non grata" en Israël
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé mardi avoir déclaré le Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guterres, "persona non grata" en Israël, lui reprochant de ne pas avoir condamné l'attaque massive de l'Iran contre Israël mardi soir. "Quiconque ne peut condamner sans équivoque l'attaque odieuse de l'Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien. Nous avons affaire à un Secrétaire Général anti-israélien qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins", a affirmé M. Katz dans un communiqué. "Je condamne l'élargissement du conflit au Moyen-Orient", a déclaré mardi dans un communiqué le Secrétaire Général des Nations unies Antonio Guterres, après les tirs de missiles iraniens visant Israël. "Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu", a ajouté le patron de l'ONU, en déplorant "l'escalade après escalade".