« Nous savons qui est Donald Trump » : le discours coup de poing de Kamala Harris qui marque la fin de la campagne américaine

À une semaine de l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris a frappé fort avec un discours retentissant à Washington, réunissant 75 000 partisans. Face aux outrances du dernier meeting de Donald Trump au Madison Square Garden, elle s’est posée en candidate de l’unité, dénonçant son adversaire comme un « tyran » semant le « chaos » […]

« Nous savons qui est Donald Trump » : le discours coup de poing de Kamala Harris qui marque la fin de la campagne américaine
   maliweb.net
À une semaine de l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris a frappé fort avec un discours retentissant à Washington, réunissant 75 000 partisans. Face aux outrances du dernier meeting de Donald Trump au Madison Square Garden, elle s’est posée en candidate de l’unité, dénonçant son adversaire comme un « tyran » semant le « chaos » et la division. Un coup d’éclat qui pourrait bien être la « surprise d’octobre » de cette campagne historique et indécise. La « surprise d’octobre » : c’est l’événement imprévu, dans les derniers jours d’une campagne présidentielle américaine, qui fait basculer l’élection. L’October surprise tient largement du mythe, mais si elle existe en 2024, l’histoire retiendra son nom : Madison Square Garden. Sans ce meeting de sept heures de la campagne Trump, dimanche 27 octobre à New York, sans ce déluge de propos vulgaires, agressifs, misogynes et racistes ponctué par un discours du candidat ne reniant aucun de ces excès, le discours de clôture de Kamala Harris, mardi soir à Washington, n’aurait jamais eu un tel retentissement. Quel discours ! Le cadre solennel, d’abord : une estrade ponctuée de drapeaux américains avec, en arrière-plan, la Maison-Blanche illuminée. Le public, ensuite : une foule massive, quelque 75 000 personnes selon un responsable démocrate – un record pour cette présidentielle. Mais surtout, surtout, le discours lui-même. Harris l’a démarré comme un taureau chargeant dans l’arène, démolissant le Trump de Madison Square Garden en quelques minutes, avec une efficacité qu’elle n’avait jamais atteinte auparavant. Pour Harris, « tourner la page Donald Trump » « Nous savons qui est Donald Trump », a-t-elle lancé d’emblée. « Il s’agit de la personne qui, il y a près de quatre ans, s’est tenue à cet endroit précis et a envoyé une foule armée au Capitole des États-Unis pour renverser la volonté du peuple lors d’une élection libre et équitable, une élection qu’il savait perdue. En Amérique, nous savons ce que Donald Trump a en tête. Davantage de chaos. Davantage de division. » Le ring était planté, les coups ont continué à pleuvoir contre Trump l’« apprenti dictateur », le « tyran mesquin », l’homme qui sème le « chaos », la « méfiance mutuelle », qui « a passé une décennie à essayer de maintenir le peuple américain divisé et vivant dans la peur les uns des autres ». « Il s’agit d’une personne instable, obsédée par la vengeance, rongée par les griefs et en quête d’un pouvoir incontrôlé […] Lire la suite sur challenges.fr