Nucléaire russe: un déserteur russe avertit l’occident

Alors que le monde entier semble craindre l’utilisation, par la Russie, de ses armes nucléaires en Ukraine (ou ailleurs), un déserteur a livré une série d’informations qui laissent entendre qu’effectivement, le Kremlin se tient prêt. Aujourd’hui traqué par les agents du FSB (services secrets russes), cet ancien officier a livré des informations très précises. En effet, ce dernier travaillait au compte d’une unité spécialisée dans les forces nucléaires. Sa base a ainsi été placée en état d’alerte maximal au moment où la guerre en Ukraine a débuté. L’homme a toutefois réussi à s’enfuir, en passant du côté occidental, pour ne pas avoir à s’engager dans un conflit terriblement meurtrier et qui dure maintenant depuis plus de 1.000 jours. Un officier russe déserte son poste C’est à la BBC, journal anglais, que cet officier s’est livré, présentant des documents d’identité confirmant son grade ainsi que son unité et les lieux où se trouvait sa base. Quasiment tout au long de sa carrière, ce dernier n’a participé qu’à des exercices, mais le jour où la guerre en Ukraine a débuté, tout le monde était sur le qui-vive pour déployer et théoriquement mener une frappe nucléaire. Les exercices réalisés auront permis aux forces armées de développer des capacités impressionnantes, avec un temps de réaction de deux minutes, maximum, pour mener les frappes. L’état de l’arsenal nucléaire russe lui est plutôt très bon, pour ne pas dire excellent. Aujourd’hui, Moscou disposerait d’un arsenal immense et de nombreuses ogives pouvant être tirées depuis n’importe où. Des informations précises sur l’arsenal nucléaire Le militaire en question l’assure, le matériel et les armes sont constamment entretenus, les rendant ainsi opérationnels. Une armée qu’il respectait, mais qu’il a toutefois quittée après avoir découvert que le Kremlin avait ordonné à ce que les civils ukrainiens soient tous traités comme des combattants ennemis, qu’il fallait abattre. Il a ainsi décidé de fuir la Russie, aidé par une organisation accompagnant les déserteurs. Source: https://lanouvelletribune.info/