Orange Maroc lance le programme #ForGoodConnections

Le programme #ForGoodConnections contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ambitionne, à l’horizon 2026, de former plus de 6.500 enseignants et atteindre plus de 2.200 collèges, avec un objectif à terme d’être généralisé à l’échelle nationale. Orange Maroc a présenté, mardi soir à Casablanca, son programme #ForGoodConnections dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire […]

Orange Maroc lance le programme #ForGoodConnections
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Le programme #ForGoodConnections contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ambitionne, à l’horizon 2026, de former plus de 6.500 enseignants et atteindre plus de 2.200 collèges, avec un objectif à terme d’être généralisé à l’échelle nationale. Orange Maroc a présenté, mardi soir à Casablanca, son programme #ForGoodConnections dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. Ce programme est initié en partenariat avec l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), le ministère de l’éducation nationale, l’agence de développement du digital (ADD), la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), et le Centre ReSIS – Association de lutte contre le harcèlement scolaire. Sa phase pilote avait été déployée en 2021 dans la région de Rabat-Salé-Kénitra et en 2022 dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Ce projet vise notamment à établir un dispositif d’équipes ressources dans les collèges pour lutter contre le cyberharcèlement et le harcèlement. Ce programme inédit dans le système éducatif national ambitionne, à l’horizon 2026, de former plus de 6.500 enseignants et atteindre plus de 2.200 collèges, avec un objectif à terme d’être généralisé à l’échelle nationale. A cette occasion, Nadia Mrabi, senior manager RSE chez Orange Maroc, a expliqué qu’à travers ce programme, la société s’engage à faire de la technologie un vecteur de progrès et de sécurité, soutenant qu’un environnement numérique respectueux est non seulement un droit pour les jeunes et les enfants, mais aussi une responsabilité collective. Mme Mrabi a signalé que ce fléau, qui affecte les enfants et leur avenir, exige une mobilisation collective sans précédent, affirmant que «chez Orange Maroc, notre responsabilité sociétale est d’agir pour un monde numérique plus sûr et inclusif. Ainsi nous mettons la technologie au service de la protection et de l’éducation des enfants». Pour sa part, la vice-présidente de l’ONDE, Ghizlane Benjelloun, a fait savoir que «la participation de l’Observatoire à ce projet s’inscrit dans le cadre de la campagne de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire et le cyberharcèlement, lancée fin octobre dernier par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, Présidente de l’Observatoire national des droits de l’enfant, et Madame Brigitte Macron». La Présidente de l’Observatoire a précisé que «l’engagement de l’ONDE contre le harcèlement des enfants en milieu scolaire fait partie de son programme de prévention en matière de santé mentale ». Plusieurs actions de l’Observatoire sont déployées depuis près d’un an, notamment une capsule de sensibilisation qui a été diffusée en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale dans plus de 7.000 collèges et lycées à travers le Royaume, ainsi que la mise en place de l’application « iTyhad », destinée à prévenir et lutter contre le harcèlement en milieu scolaire. Dans le cadre de la phase 2 du programme, un projet de formation de formateurs sera mis en place. Ces formateurs, issus des centres régionaux de formation des enseignants (CRMEF), seront chargés de former à leur tour les équipes d’intervention locales au sein des établissements. Lors de la phase 3, le programme formera des élèves ambassadeurs pour agir comme relais entre leurs camarades et le personnel éducatif, et contribueront activement à la prévention et au soutien des victimes, tout en promouvant un climat de solidarité au sein des écoles. Dans l’objectif précis de soutenir les formateurs, le Centre ReSIS, avec le soutien des partenaires et d’Orange Maroc a élaboré un Guide des formateurs, pour garantir une transmission efficace des compétences en matière de lutte contre le harcèlement, tout en veillant à ce que chaque établissement puisse agir de manière autonome.