L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a mis en place plusieurs mesures pour le bon déroulement de la saison 2025-2026 de la pêche à la truite. Le quota journalier est fixé à un maximum de 8 pièces.
La saison de pêche 2025-2026 s’est officiellement ouverte le dimanche 23 février pour la pêche à la truite. L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a mis en place plusieurs mesures essentielles afin d’assurer le bon déroulement de cette saison et de préserver les écosystèmes aquatiques. Ces mesures incluent le repeuplement des milieux aquatiques, le suivi hydrobiologique des cours d’eau et l’encadrement des associations de pêche, à travers des actions de sensibilisation aux dispositions réglementaires en vigueur et aux bonnes pratiques de pêche durable. Dans cette optique, plus de 2 millions d’alevins de truites ont été déversés dans les eaux à salmonidés afin de préserver la biodiversité aquatique et de promouvoir l’écotourisme lié à la pêche. Par ailleurs, plus de 26 millions d’alevins, toutes espèces confondues, ont été produits dans les stations aquacoles relevant de l’ANEF pour assurer le repeuplement de plus d’une cinquantaine de milieux aquatiques, incluant les cours d’eau, les lacs naturels et les plans d’eau. L’ANEF fait remarquer que la pratique de la pêche en eaux continentales est encadrée par une réglementation annuelle validée lors du Conseil national de la pêche et de l’aquaculture continentale, qui a tenu sa réunion le 29 janvier dernier. Cette réglementation fixe notamment les dates d’ouverture et de fermeture de la pêche, les quotas journaliers de capture par pêcheur, les tailles minimales autorisées par espèce ainsi que les zones de réserve biologique où la pêche est strictement interdite. En ce qui concerne la pêche de la truite, le quota journalier est fixé pour cette saison à un maximum de 8 pièces, dont la taille doit être supérieure à 24 cm. Quant à la pêche des autres espèces, elle est autorisée à partir du 10 mai au niveau des lacs et plans d’eau. À travers ces initiatives, l’ANEF réaffirme son engagement en faveur d’une gestion durable des ressources halieutiques et de la valorisation des milieux aquatiques continentaux.