Personne n’a conçu qu’un pareil incident pourrait arriver un tel jour, à savoir un adultère, suivi de décès. Mais les faits sont là. Et l’homme, marié, se retrouve mêlé à une affaire de meurtre.
Âgé actuellement de trente-neuf ans, il avait uniquement vingt-quatre ans lorsqu’il a convolé en justes noces. Autrement dit, il a passé, sous le même toit, à Casablanca, en compagnie de son épouse, une quinzaine d’années. Et pourtant, il la trompait. Certes, elle n’en avait pas la moindre idée. Mais, le décès de la maîtresse de son époux lui a ouvert les yeux sur une réalité qu’elle n’a jamais imaginée. Employé de son état, qui prenait soin de sa petite famille, il a entretenu une relation amoureuse avec une mère d’un enfant, âgée de quarante-deux ans, divorcée. Ils ont fait connaissance sur Facebook il y a quatre ans.
Ayant commencé par des conversations virtuelles, ils ne tarderont pas à se retrouver sur le même lit. En effet, elle l’a invité, la première fois, chez elle, puis une deuxième… Bref il est devenu un habitué de la maison. En fait, ses comportements envers sa petite famille semblent n’avoir pas changé. Raison pour laquelle il n’a jamais mis la puce à l’oreille de son épouse. Donc il continuait à mener tranquillement sa double vie. Mais un fait inattendu va survenir et changer la donne. En effet, un jour que l’époux et sa maîtresse étaient en pleins ébats sexuels, elle a été prise d’un malaise, elle respirait difficilement. Elle ne va pas tarder à perdre connaissance. Perturbé, le jeune homme ne savait quoi faire.
Il a essayé de lui donner un verre d’eau. Mais en vain. Elle semblait avoir rendu le dernier soupir. Il ne savait à quel saint se vouer. Que devait-il faire ? Il a composé le numéro de l’un de ses amis auquel il a expliqué la situation. Ce dernier lui a conseillé d’appeler la police. Effectivement, il l’a alertée. Il a été arrêté et maintenu en garde à vue. Quant au cadavre de la victime, il a été évacué vers la morgue d’Arrahma pour être soumis à une autopsie médicale afin de déterminer s’il s’agit d’un décès naturel ou criminel. La réponse était que la mort a eu lieu à la suite d’une crise cardiaque. Le père de famille a quand même été jugé coupable pour adultère et a écopé de la peine maximale énoncée dans l’article 491 du code pénal, à savoir deux ans de prison ferme qui a été prononcée par la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca.