De même que la tenue de la présidentielle en 2025, une candidature de l’ex ministre de la Justice est également très peu plausible. Sollicitée en vain depuis 2018, l’ancien Garde des Sceaux pourrait être tenté de briguer la magistrature suprême en 2025, sous la bannière de la plateforme «Tignè ni Dambé». Il s’agit d’un regroupement de plus d’une centaine d’associations, d’organisations de jeunes, de femmes, de groupements socioprofessionnels, de Maliens de la diaspora. Depuis sa création, en 2022, il réclame avec insistance sa candidature, avec le noble dessein d’instaurer une gouvernance vertueuse au Mali. Pour ce faire, ladite plateforme a jeté son dévolu sur Malick Coulibaly, un personnage public réputé allergique à l’injustice, comme en témoigne sa démission avec fracas des effectifs de la magistrature. Aujourd’hui Avocat de son État, il incarne, aux yeux des instigateurs de sa candidature, le patriotisme et l’intégrité morale.
En attendant, il nous revient de bonne source que l’intéressé, discret depuis son départ du gouvernement, n’a toujours pas répondu aux sollicitations de la plateforme «Tignè ni Dambé», qui devra répondre aux vertus d’une machine électorale rodée pour pouvoir battre campagne.
Quels que soient les schémas et cas de figure, Malick Coulibaly sera un candidat sérieux qui aura ses chances après que les politiques soient tombés en disgrâce auprès de l’opinion publique depuis l’interruption brusque du second mandat d’IBK.
Amidou Keita