Présidentielle en Tunisie: «On peut dire que c'est joué d'avance»
En Tunisie, le président Kaïs Saïed n'aura que deux adversaires à l'élection du dimanche 6 octobre prochain, où il va briguer un second mandat. Tous les autres candidats ont été éliminés. Et parmi les deux candidats rescapés, l'un est en prison. Pourquoi les Tunisiens, qui ont renversé leur dictateur en 2011, ne protestent pas contre la vague d'arrestations qui s'abat sur les opposants, les avocats et les journalistes ? Vincent Geisser est chercheur au CNRS. À Aix-en-Provence, il dirige l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam).
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En Tunisie, le président Kaïs Saïed n'aura que deux adversaires à l'élection du dimanche 6 octobre prochain, où il va briguer un second mandat. Tous les autres candidats ont été éliminés. Et parmi les deux candidats rescapés, l'un est en prison. Pourquoi les Tunisiens, qui ont renversé leur dictateur en 2011, ne protestent pas contre la vague d'arrestations qui s'abat sur les opposants, les avocats et les journalistes ? Vincent Geisser est chercheur au CNRS. À Aix-en-Provence, il dirige l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam).