Projeté dans le cadre du 24ème FNF de Tanger: «Le fils des amazones», un film émouvant inspiré de faits réels

Le jeune réalisateur a voulu faire à travers l’écriture du scénario de son premier court-métrage un témoignage poétique et plein d’amour, sans forcément avoir recours aux scènes de violence pour dépeindre des disputes entre enfants dans le film. En sélection officielle de court-métrage de fiction au vingt-quatrième Festival national du film (FNF), «Le fils des […]

Projeté dans le cadre du 24ème FNF de Tanger: «Le fils des amazones», un film émouvant inspiré de faits réels
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Le jeune réalisateur a voulu faire à travers l’écriture du scénario de son premier court-métrage un témoignage poétique et plein d’amour, sans forcément avoir recours aux scènes de violence pour dépeindre des disputes entre enfants dans le film. En sélection officielle de court-métrage de fiction au vingt-quatrième Festival national du film (FNF), «Le fils des amazones» d’Otman Salil vient d’être projeté au cours du troisième jour de cette manifestation cinématographique qui se poursuit jusqu’au 26 octobre à Tanger. D’une durée de 25 minutes, ce film est tiré de faits réels. Il raconte l’histoire du petit garçon Ward. Agé de dix ans, il est né et a grandi, entouré de femmes qu’Otman Salil qualifie d’amazones. Le réalisateur dit vouloir par son premier court-métrage rendre hommage aux mamans et grands-mères. Ainsi, il a fait appel à Nadia Kounda, Fatima Attif et Nadia Niazi pour jouer les amazones et Mimoun Ayad pour interpréter le personnage principal de Ward. «C’est une histoire très personnelle. Les personnages principaux du film ont vraiment existé dans ma vie et m’ont profondément touché. Il s’agit de mon père, de sa mère et de sa grand-mère», a affirmé le réalisateur lors de la séance de discussion autour de ce court-métrage. Comme c’est le cas de Mimoun Ayad, Otman Salil a choisi des enfants qui sont tous originaires d’El Jadida pour jouer dans «Le fils des amazones». Malgré leur premier rôle au cinéma, ils ont réussi tous à faire bonne impression parmi le public présent lors de la projection de ce film. «Ils ont pu offrir beaucoup de générosité lors du tournage», a dit Otman Salil. Grâce à «Le fils des amazones», Otman Salil s’est dit très heureux et fier de participer pour la première fois au FNFT. «C’est une joie et un honneur absolu pour moi que «Le fils des amazones» soit sélectionné en compétition pour le FNF de Tanger», a-t-il fait savoir. Le jeune réalisateur a voulu faire à travers l’écriture du scénario de son premier court-métrage un témoignage poétique et plein d’amour, sans forcément avoir recours aux scènes de violence pour dépeindre certains passages dans le film. Surtout que le jeune garçon solitaire, Ward, qui a vécu entouré de l’amour et la protection de sa maman et de sa grand-mère, se voit confronté à l’école, à la méchanceté et l’insulte des enfants. Ce qui le pousse à se poser beaucoup de questions sur sa vie avec ces deux amazones et avec l’absence de son père, qui n’a jamais entendu parler de lui à la maison. Il découvre ainsi qu’il est le fruit d’un secret bien gardé durant de nombreuses années. «Le fils des amazones» se termine par une scène très émouvante, qui montre ce fort attachement entre les deux amazones, en l’occurrence la maman et la mère, et Ward, partageant tous les trois la même chambre pendant leur sommeil.