Un léger mieux est signalé au niveau de la situation hydrique puisque le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale est actuellement à un niveau sensiblement meilleur qu’il y a un an. Pour autant, la problématique de l’eau reste entière et d’actualité. Certes, les pouvoirs publics ont mis en marche depuis quelques mois des investissements colossaux pour réaliser des infrastructures majeures et vitales et les chantiers semblent avancer avec une rapidité inédite. 16 stations de dessalement sont déjà opérationnelles et 5 autres en cours de construction. Les «autoroutes de l’eau» sont devenues une réalité, la première ayant permis en quelques mois seulement de connecter le bassin de Sebou, excédentaire, à celui déficitaire du Bouregreg. Les travaux pour la réalisation de barrages supplémentaires avancent eux aussi à un rythme soutenu. Toutes ces réalisations apporteront à coup sûr, et apportent déjà, des solutions efficaces et durables face au spectre de la pénurie.
Cependant, tant que le travail complémentaire et indispensable ne sera pas fait au niveau de la demande pour changer les habitudes et modes de consommation de l’eau par tous les acteurs qu’ils soient des ménages, des entreprises, des industriels ou des agriculteurs, la problématique de l’eau restera encore d’actualité et entière.