Ryad Mezzour regrette que l'Industrie marocaine n'embauche pas assez les jeunes diplômés

Lors du Forum marocain de l’emploi, Ryad Mezzour a appelé à une mobilisation collective pour promouvoir l'emploi des jeunes surtout dans l'industrie qui, selon lui, ne recrute pas assez les jeunes diplômés. Détails. Lors du Forum marocain de l’emploi et des compétences, organisé ce lundi à Casablanca sous le thème « L’industrie marocaine recrute », le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a livré un constat critique sur l'emploi des jeunes diplômés dans le secteur industriel.  Selon lui, l’industrie marocaine dans toutes ses composantes, n'embauche pas suffisamment les jeunes; dont 200 000 jeunes  restent sans emploi. Le ministre a jugé urgent de trouver des solutions concrètes à ce problème qui requiert un engagement collectif. « Ce n’est pas seulement la responsabilité du gouvernement, ni celle des acteurs économiques ou des investisseurs. C’est une tâche commune, et seule la convergence de nos efforts peut résoudre la crise

Ryad Mezzour regrette que l'Industrie marocaine n'embauche pas assez les jeunes diplômés
   lopinion.ma
Lors du Forum marocain de l’emploi, Ryad Mezzour a appelé à une mobilisation collective pour promouvoir l'emploi des jeunes surtout dans l'industrie qui, selon lui, ne recrute pas assez les jeunes diplômés. Détails. Lors du Forum marocain de l’emploi et des compétences, organisé ce lundi à Casablanca sous le thème « L’industrie marocaine recrute », le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a livré un constat critique sur l'emploi des jeunes diplômés dans le secteur industriel.  Selon lui, l’industrie marocaine dans toutes ses composantes, n'embauche pas suffisamment les jeunes; dont 200 000 jeunes  restent sans emploi. Le ministre a jugé urgent de trouver des solutions concrètes à ce problème qui requiert un engagement collectif. « Ce n’est pas seulement la responsabilité du gouvernement, ni celle des acteurs économiques ou des investisseurs. C’est une tâche commune, et seule la convergence de nos efforts peut résoudre la crise de l’emploi dans notre pays », a-t-il déclaré. « Combien parmi nous connaissent un jeune compétent, diplômé, ayant suivi des stages et accumulé des qualifications, mais qui reste sans emploi ? Est-ce normal ? », s'est-il interrogé, avant d'affirmer : les jeunes Marocains regorgent de talent, comme en témoignent leurs succès dans les entreprises internationales les plus prestigieuses. Pourtant, « le problème réside dans une élite qui manque de confiance en eux, n’investit pas suffisamment et peine à chercher des opportunités sur de nouveaux marchés », a-t-il déploré. Les investisseurs étrangers qui choisissent le Maroc, eux, ne tarissent pas d’éloges sur les compétences locales. « Beaucoup m’ont parlé avec admiration de l’enthousiasme et du dynamisme des jeunes travailleurs marocains », a affirmé Mezzour, qui a insisté sur le fait que le potentiel est là, mais mal exploité. Le ministre a également critiqué certaines pratiques courantes dans le marché de l’emploi marocain, notamment les stages non rémunérés les périodes s'essai sans suite. « Comment expliquer qu’un jeune soit obligé d'enchaîner des stages prolongés avant d’obtenir, après deux ou trois ans, un contrat de travail, souvent soumis à des critères non professionnels comme la soumission ou le silence sur ses droits ? Cette époque est révolue, celle de l’exploitation de nos jeunes », a-t-il martelé.