Selon le deuxième Country Risk Atlas de Allianz Trade : Le Maroc maintient une position stable

Selon Allianz Trade, le rôle du Maroc, en tant que hub des énergies renouvelables et ses investissements stratégiques dans les infrastructures, vise à soutenir la résilience à long terme. Risque pays : Allianz Trade a amélioré, depuis le dernier trimestre 2024, la note du Maroc de «B2» à «B1». Une amélioration qui reflète une économie […]

Selon le deuxième Country Risk Atlas de Allianz Trade : Le Maroc maintient  une position stable
   aujourdhui.ma
Selon Allianz Trade, le rôle du Maroc, en tant que hub des énergies renouvelables et ses investissements stratégiques dans les infrastructures, vise à soutenir la résilience à long terme. Risque pays : Allianz Trade a amélioré, depuis le dernier trimestre 2024, la note du Maroc de «B2» à «B1». Une amélioration qui reflète une économie en croissance, portée par une diversification du tissu économique marocain. Le Maroc continue de se positionner comme étant l’un des pays les plus sûrs d’Afrique pour les affaires. Selon l’analyse de Allianz Trade, le Royaume maintient une position stable et ce en dépit des incertitudes qui persistent quant à son environnement économique. Les défis auxquels il devrait faire face sont d’ordre climatiques et financiers. C’est ce que l’on peut retenir du deuxième Country Risk Atlas de Allianz Trade. Cette étude phare consacrée aux risques pays est basée sur un modèle exclusif d’évaluation des risques qui est mis à jour chaque trimestre avec les derniers développements économiques et des données propriétaires d’Allianz Trade. Pour ce qui est du contexte national, Allianz Trade a amélioré, depuis le dernier trimestre 2024, la note du Maroc de «B2» à «B1». Une amélioration qui reflète une économie en croissance, portée par une diversification du tissu économique marocain, grâce aux investissements publics et aux politiques d’industrialisation du gouvernement, et ce, malgré un déficit public toujours en augmentation. « La croissance du PIB du Maroc est projetée à 3,5 % en 2025, soutenue par les investissements étrangers, la hausse du tourisme et l’amélioration de la production agricole. La production industrielle et les exportations automobiles vers l’UE sont en expansion, tandis que l’inflation s’est modérée», souligne Lluis Dalmau, économiste pour l’Afrique et le Moyen-Orient chez Allianz Trade. Et de préciser que : «Le rôle du Maroc, en tant que hub des énergies renouvelables et ses investissements stratégiques dans les infrastructures, vise à soutenir la résilience à long terme». Le responsable énumère par ailleurs les risques qui seraient à relever. Citons dans ce sens l’augmentation des insolvabilités dans certains secteurs, ainsi que des risques climatiques, notamment des sécheresses et des inondations sévères, qui, selon Lluis Dalmau, posent des défis, tout comme le chômage persistant des jeunes et les déficits publics élevés. Sous un spectre plus élargi, Allianz Trade laisse apparaître dans son étude une amélioration du risque pays mondial. Il ressort que 48 économies ont vu leurs notes progresser contre une dégradation relevée auprès de 5 pays. Selon Alliaz, la tendance positive observée en 2023 est maintenant encore plus prononcée, avec des rehaussements qui ont plus que doublé (+27) et des dégradations qui sont restées stables (+1). Se référant à Luca Moneta, économiste senior pour les marchés émergents chez Allianz Trade, les économies dont la note a été relevée représentent environ 17 % du PIB mondial. Dans le détail, l’Amérique latine a bénéficié du plus grand nombre de hausses (13), suivie de l’Europe émergente (10) et de l’Asie-Pacifique (9). En revanche, la plupart des dégradations ont été observées au Moyen-Orient, notamment à Bahreïn, en Israël et au Koweït, en raison de tensions prolongées dans la chaîne d’approvisionnement et de prix du pétrole brut inférieurs au seuil de rentabilité budgétaire. Parmi les facteurs évoqués dans l’étude et qui pourraient perturber la dynamique positive en 2025-2026 on cite les tensions géopolitiques, les risques de guerre commerciale ainsi que les troubles civils et la polarisation croissante dans les marchés avancés et émergents.