Placés sous mandat de dépôt le 24 juin 2024, pour « tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, trouble à l’ordre public, et opposition à l’exercice de l’autorité légitime », les 11 leaders politiques ont recouvré la liberté, le 5 décembre 2024, grâce à la médiation de l’ancien Premier ministre du Mali, Ousmane Issoufi Maïga. Il s’agit de Moustapha DICKO et Yaya SANGARÉ (Adema-PASJ), Amidou MAÏGA (RPM), Abderhamane KORERA (ASMA-CFP), Moulaye HAÏDARA (PDES), Samba COULIBALY (NEMA), Mamadou TRAORÉ (UNION), Mamadou TRAORÉ dit Le Roi (ALTERNATIVE POUR LE MALI), Laya Amadou GUINDO (ADRP), Mohamed Aly BATHILY (M5RFP-MALI KURA), Malley CAMARA (CNDR). Lors d’un point de presse tenu le 11 décembre 2024, au siège du Parti ADEMA PASJ, les Parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024 rappellent la « nécessité pour les autorités publiques de créer ainsi les conditions d’un dialogue franc et constructif, pour trouver ensemble les solutions idoines aux multiples facteurs de crise qui assaillent notre patrie commune ». A noter que le 20 novembre 2024, l’Alliance du 31 mars, en conférence de presse à la Maison de la presse du Mali (Bamako), menaçait d’user de tous les « moyens démocratiques et pacifiques pour obtenir la libération inconditionnelle des onze leaders politiques ».
La Rédaction