La chambre criminelle près la Cour d’appel à Tanger a rendu, dernièrement, son verdict contre un repris de justice qui a mis le feu à une baraque où vivait sa maîtresse, causant sa mort.
Une affaire qui remonte à huit ans. En effet, c’est à Larache, en 2017, qu’a été commis ce crime odieux. Ayant une relation de concubinage, ils vivaient, tous les deux, sous le toit d’une baraque. Mais un jour une vive dispute a éclaté entre eux. Perdant tout contrôle de ses nerfs, le concubin a mis le feu à la baraque. Sa compagne, une tatoueuse au henné, a été atteinte de brûlures au troisième degré. Sans alerter la protection civile pour l’évacuer vers l’hôpital, il l’a abandonnée à son propre sort et pris la fuite. Quelques jours plus tard, elle a rendu l’âme. Entre-temps, l’auteur du crime s’est rendu à Nador avant d’émigrer clandestinement vers l’Italie. Seulement, il a fini par être arrêté huit ans plus tard et extradé vers son pays natal, à savoir le Maroc.
Accusé d’homicide volontaire, incendie et non-assistance à une personne en danger, le mis en cause a nié avoir mis le feu à la baraque tout en affirmant que l’incendie a été provoqué, en son absence, par la victime elle-même parce qu’elle souffrait de troubles psychiques. Il a précisé lors de son interrogatoire qu’il a acheté un onguent pour la soigner.
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