Le président américain élu Donald Trump a annoncé, lundi, qu’il avait choisi la membre pro-israélienne du Congrès, Elise Stefanik, pour être la prochaine représentante des Etats-Unis auprès de l’Organisation des Nations Unies.
«J’ai l’honneur de nommer Elise Stefanik pour servir dans mon cabinet en tant que représentante des États-Unis auprès des Nations Unies. Elise est une battante de l’Amérique d’abord, incroyablement forte, coriace et intelligente», a déclaré Donald Trump dans un communiqué, relayé par de nombreux médias. La chaîne d’information CNN avait rapporté, dimanche, que Trump avait proposé le poste à Stefanik. La députée du nord de l’État de New York est la quatrième plus haute responsable républicaine à la Chambre des représentants, où elle préside la Conférence républicaine. Diplômée de l’université de Harvard, Stefanik s’est imposée comme une étoile montante parmi les alliés de Trump après être passée du statut de républicaine modérée à celui de fidèle de MAGA (Make America Great Again). Stefanik est depuis longtemps une critique virulente de l’ONU, qu’elle devrait rejoindre après l’entrée en fonction de Trump le 20 janvier 2025. Elle a accusé l’organisme international d’antisémitisme pour avoir critiqué la guerre d’Israël contre la Bande de Gaza assiégée. Stefanik veut supprimer le financement de l’UNRWA La semaine dernière, Stefanik a appelé les États-Unis à supprimer le financement de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, après que le parlement israélien a adopté deux lois restreignant considérablement les activités de l’UNRWA en Israël. Elle a accusé l’agence, qui fournit des services vitaux à des millions de réfugiés palestiniens déplacés à travers le Moyen-Orient, d’être «infiltrée par le Hamas». Stefanik a également fermement critiqué l’opposition de l’ONU aux colonies illégales d’Israël en Cisjordanie, utilisant le nom israélien de «Judée et Samarie» pour désigner le territoire palestinien occupé. «Je demande à Joe Biden de faire preuve de force sur la scène internationale et de condamner clairement le flagrant parti pris anti-israélien des Nations unies», a-t-elle déclaré en février 2023, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprêtait à voter une résolution condamnant les colonies israéliennes. «Joe Biden ne doit pas abandonner notre allié et céder honteusement à l’ordre du jour des Nations unies. Je suis fière de toujours me tenir aux côtés de notre allié Israël et j’appelle l’administration Biden à faire de même», a-t-elle ajouté.