VBG en milieu scolaire : L’école et sa vocation d’éducation

La Fédération nationale des jeunes filles et femmes (Fenajfa) a organisé le jeudi 7 novembre dernier, une conférence débat sur les violences basées sur le genre, violence faite aux filles en milieu scolaire et les instruments juridiques. Le but était de sensibiliser, informer et renforcer les connaissances pour lutter efficacement contre ces violences et promouvoir […]

VBG en milieu scolaire :  L’école et sa vocation d’éducation
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La Fédération nationale des jeunes filles et femmes (Fenajfa) a organisé le jeudi 7 novembre dernier, une conférence débat sur les violences basées sur le genre, violence faite aux filles en milieu scolaire et les instruments juridiques. Le but était de sensibiliser, informer et renforcer les connaissances pour lutter efficacement contre ces violences et promouvoir un environnement scolaire sûr et respectueux.  La conférence a eu lieu au Cendif sous la présidence du représentant du ministre de l’Education nationale et a enregistré la présence de Youssouf Kéita, coordonnateur du Fonds canadien des initiatives locales (FCIL) pour le Mali et le Niger, de la directrice exécutive de la Fenajfa, Ramata Diakité. La conférence débat sur les violences basées sur le genre, violences faites aux filles en milieu scolaire et les instruments juridiques est l’une des activités du projet “Nous sommes prêts” pour la lutte contre les VBG initié par la Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation (Fenajfa) avec l’appui de l’ambassade du Canada au Mali à travers le FCIL. Dans son intervention, le coordonnateur Youssouf Kéita a affirmé que l’ambassade du Canada est fière d’accompagner ce projet qui se propose de contribuer au renforcement des capacités des scolaires et leurs encadreurs sur les instruments juridiques de protection des droits des femmes et mener aussi des actions de plaidoyer auprès des décideurs, des leaders coutumiers, religieux, communautaires pour leur implication dans la lutte contre les VBG. Il rappellera que le FCIL est un programme conçu pour appuyer les projets à petite échelle et à fort impact dans les pays en développement comme le Mali et le Niger. “Le FCIL, qui a fêté ses 50 ans 2022, est unique dans tout l’éventail des programmes canadiens d’aide internationale compte tenu de ses facilités d’accès à toutes les organisations, y compris de celles de base”, dira-t-il. Et d’ajouter que les projets financés par le FCIL sont généralement conçus et mis en œuvre à l’échelle locale, ce qui conduit le Fonds à être très réactif aux besoins et aux intérêts locaux. A souligner que le présent projet de la Fenajfa répond à une des priorités thématiques de la stratégie FCIL 2024-2025 de l’ambassade du Canada, notamment “la gouvernance inclusive, y compris la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit”. Toutefois, le coordonnateur du Fonds canadien des initiatives locales, Youssouf Kéita a estimé qu’en dépit des nombreux efforts fournis par les autorités nationales et les organisations de la société civile au Mali, les violences basées sur le genre restent une triste réalité qui impacte profondément nos communautés et freine le développement de notre société. “Partout, et particulièrement en milieu scolaire, des jeunes filles subissent des violences physiques, psychologiques”, a-t-il déploré. Ces violences, selon lui, compromettent leur bien-être, leur parcours scolaire et, souvent, leur avenir. “C’est pourquoi cette conférence-débat, axée sur les VBG, les violences faites aux filles en milieu scolaire et les instruments juridiques disponibles, est essentielle. Elle vise à sensibiliser, informer et renforcer les connaissances pour lutter efficacement contre ces violences et promouvoir un environnement scolaire sûr et respectueux”, a conclu M. Kéita.   Ibrahima Ndiaye