Saoudi El Amalki
Le processus du projet de loi de grève qui élit domicile sous la voûte de l’hémicycle, sent le roussi, par des tergiversations de l’Exécutif à faire agenouiller un dromadaire. Il semble en fait, que ce dernierprocède par restriction etdisparité aux dépens du droit fondamental à la grève tel que ratifié par la LoiSuprême etreconnu par lesInstances Universelles. Il est constaté que ledit projet de loi organique est bien en deçà desaspirations formulées par la majeure partie des intervenants pour être au diapason des avancées de la Nation sur tous les plans. Loin de combler les vœux attendus, l’Exécutifse cloitre dans une formule plutôtdétrempée et déphasée, en dépit de certainspassages inattaquables. Il faut bien dire que la loi sur la grève est une vieille histoire aussi loufoque qu’insensée pour une nationassez tournée vers la démocratie à toutes épreuves puisquedepuis plus de six décennies, elle n’a jamais vu le jour, malgré des essais avortés, ipso facto. Aujourd’hui, il semble bien que le signe de déblocage fut destiné aux nouveaux gouvernants,en leur signifiant de canaliser la condition et la modalité. Toutefois, en toute honnêteté, cette fois-ci, le volontarisme de la diversité des intervenants sous la coupole du parlement et compte tenu du feu vert dont « jouit » le gouvernement pour en finir avec cette loufoqueriedécennale, était apparent à l’œil nu. Le ministre de tutelle s’y met pour de bon par les consultations marathoniennes qu’il a tenues, avec lesdiverses composantes syndicales, le Conseil Économique, Sociale et Environnemental (CESE), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et tous ses collaborateurs. Il va sans dire que le périple de ce texte de loi ne fait donc que débuterdans l’atmosphère législative plutôt saine, tout d’abord au sein de la commission des affaires sociales où le vote prédominait en faveur de la majorité, tel qu’attendu, ensuite à la seconde chambre et enfin à la première dont le verdict final serait à l’avantage au camp majoritaire, supériorité numérique oblige !Cependant, il convient de signaler que, bien que le législatif se montre flexiblecoopératif, nombre d’amendements surtout de l’oppositionont été rejetés dont une nuéerevêtait une nécessité procédurale, plus de 342, croit-on savoir. Descorrections potentielles ont été ignorées pourtant, résolument inscrite dans le sillage de l’équité entre les salariés, le prolétariat, le patronat, l’entreprise et les instances d’Etat, en vue de garantir la fonctionnalité juridique pour tout ce beau monde, indissociablement lié par un code loyal et impartial, fondé sur la refonte de la loi sur les syndicats et le code du travail
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