Quand chaque année, la direction des impôts communique son bilan d’activité annuel, la partie la plus scrutée par les analystes, les observateurs, et de manière générale par l’opinion publique, est évidemment celle qui concerne les chiffres, notamment les recettes fiscales.
Il est vrai que le volume et l’évolution de ces recettes sont un excellent indicateur de la santé de l’économie, plus d’impôt étant globalement synonyme de plus d’activité et de valeur ajoutée. L’état de ces recettes renseigne aussi sur le niveau de performance et d’efficacité de l’administration fiscale mesurées par le niveau de recouvrement de l’impôt.
Mais au-delà des chiffres, en procédant à cet exercice de communiquer ouvertement chaque année, le fisc, qui incarne par excellence le statut régalien de l’administration, donne en fait une image plus rassurante et de la visibilité à tout son environnement, à commencer par les contribuables toutes catégories confondues. Cette visibilité est un paramètre auquel sont particulièrement sensibles les contribuables professionnels, notamment les entreprises et les investisseurs, aussi bien marocains qu’étrangers.
En communiquant ouvertement et amplement sur l’état actuel et l’évolution future du système fiscal, la DGI donne de la visibilité, de la lisibilité et surtout plus de confiance aux opérateurs.
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