“Vous n’avez pas honte?”: Sarkozy pris à partie lors d’une séance de dédicaces

Nicolas Sarkozy a été pris à partie par un enseignant lors d’une séance de dédicaces dans une librairie de Marseille. Les faits ont eu lieu vendredi dernier, à Marseille, où l’ancien président dédicaçait son dernier livre “Le Temps des combats” dans une librairie locale, relate Le Parisien. Sébastien Fournier, professeur et représentant syndical de son […]

“Vous n’avez pas honte?”: Sarkozy pris à partie lors d’une séance de dédicaces
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Nicolas Sarkozy a été pris à partie par un enseignant lors d’une séance de dédicaces dans une librairie de Marseille. Les faits ont eu lieu vendredi dernier, à Marseille, où l’ancien président dédicaçait son dernier livre “Le Temps des combats” dans une librairie locale, relate Le Parisien. Sébastien Fournier, professeur et représentant syndical de son secteur, en a profité pour lui offrir un livre “Le travail hors la classe” et l’interpeller sur ses récentes déclarations à l’égard du métier. “Vous n’avez pas honte de jeter en pâture le monde enseignant à l’opinion publique?”, lui a-t-il lancé.  “24 heures par semaine” ? Lors d’une prise de parole à Saint-Raphaël (Var) au début du mois, Nicolas Sarkozy avait en effet commenté la situation de l’Éducation nationale: “On me dit qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Éducation nationale. Mais c’est d’une démagogie invraisemblable”, avant d’enchaîner sur le statut des professeurs qui travaillent “24 heures par semaine” et que “six mois” par an, “entre les vacances et les week-ends”. Un point de vue très largement contesté par les principaux concernés puisqu’il ne prend pas en compte les nombreuses heures supplémentaires à prester en dehors de la classe, pour la correction des devoirs, la préparation des leçons, etc. “On travaille 43 heures” “Pourquoi vous mentez?”, lui a dès lors demandé le syndicaliste indigné par sa sortie. “Vous le savez qu’on ne travaille pas 24 heures par semaine. On travaille 43 heures”, a-t-il souligné, en référence aux chiffres d’un rapport officiel et dans un souci de “réponse légitime” aux déclarations incorrectes de Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugées “méprisantes” par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Si l’ancien président a semblé accepter le dialogue dans les premières secondes de l’échange, il a rapidement paru agacé par son interlocuteur avant de lui dire “au revoir”. L’homme a finalement été conduit sans violence vers la sortie par le service d’ordre. Source: https://www.7sur7.be/