Le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a appelé, dimanche au Caire, à l’élaboration d’une feuille de route pour trouver des solutions pratiques et flexibles à même d'accélérer le développement durable dans la région arabe.
S’exprimant à l’occasion de la 5ème édition de la Semaine arabe du développement durable sous le thème "Solutions durables pour un avenir meilleur : Résilience et adaptabilité dans un monde arabe en évolution", M. Aboul Gheit a relevé que cette feuille de route devrait avoir un impact tangible sur l'amélioration des conditions de vie des citoyens arabes. La région arabe n'a pas encore atteint un niveau avancé dans la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), a-t-il estimé, notant que le moment est venu d'accélérer le rythme de l'action et de renforcer la capacité de l'adaptation aux multiples changements. D’après le SG de la Ligue arabe, les enjeux actuels nécessitent une adaptation constante aux changements et une flexibilité dans l'ajustement des plans et des priorités pour les pays de la région. Pour sa part, le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour l'Égypte, le Yémen, Djibouti, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Stéphane Guimbert, a souligné l'importance d'investir dans l'action climatique pour l'avenir et de maintenir la durabilité pour le bien de la planète, jugeant nécessaire d’impliquer les jeunes de la région arabe dans des plans de développement durable. A cet égard, il a assuré que le Groupe de la Banque mondiale œuvre avec tous les gouvernements et divers partenariats pour soutenir l’élaboration de visions claires et de bonnes politiques afin de mobiliser le secteur privé et de fournir le financement nécessaire aux plans de développement durable dans la région. Mohamed Nouri, de l'ambassade du Maroc au Caire, représente le Maroc à la Semaine arabe du développement durable, organisée en coopération avec les Nations unies, l'Union européenne et la Banque mondiale. Cette cinquième édition est marquée par la participation des représentants de gouvernements, du secteur privé, des organisations de la société civile, des milieux académiques et des jeunes engagés dans le domaine du développement.