Tikiouine/Agadir : Environnement
Saoudi El Amalki
De source confirmée, la Wilaya Souss Massa a émis un message urgent à l’autorité locale de Tikiouine relevant de la commune urbaine d’Agadir, pour qu’elle prenne les mesures et les démarches juridiques et immédiates de libérer les zones squattées, hors du dispositif légal à user des activités illicites et nuisibles à l’entourage mitoyen et au paysage général urbain.
On croit bien savoir que les autorités ont mené une large campagne de ratissage, ces derniers jours, à l’encontre de nombre de commerçants des débris de gros qui exercent en dehors des dispositions réglementaires et sans autorisation de l’administration centrale leur permettant de collecter et valoriser ces détritus. La même source fait état que ces déchets composés essentiellement de carton et de plastique ne sont pas en fait, rehaussés mais seulement ramassés, ainsi que d’autres activités.
De même, précise-t-on, il s’agit de nombre de pratiques illégales, relatives à une panoplie de matières de déchets dangereux sous forme de bouteilles vides en liquides et fuel de véhicules collectés, dans la moindre autorisation du ministère concerné, chargé du développement durable ni la commune d’Agadir.
Et de poursuivre que le Pacha de Tikiouine, les agents d’environnement et les services extérieurs de protection écologique de la commune d’Agadir, dans le cadre de commission mixte élargie, ont rédigé un PV contre des dizaines de contrevenants qui ont pris d’assaut la zone d’Akhlij et celle située entre Inezgane et Tikiouine, dépendant du territoire de la commune d’Agadir.
Il est aussi question de l’occupation illicite du domaine de l’Etat et de la transformation de la zone en dépotoirs anarchiques attentatoires au site urbain qui connaît un relooke de qualité dans le cadre du programme Royal de mise à neuf d’Agadir, ses arrondissements et de entrées. Ces actions d’aménagement se contredisent avec la présence de ces traits de ruralisation et de désordre qui émaillent ces lieux dans le centre-ville et ses périphéries.
Au fait, il va falloir donc relever et renforcer l’attractivité la ville et ses environs contre le phénomène ruralité et l’anarchie dans des activités non réglementaires, des locaux de ramassage de déchets, d’industrie stridente et polluante. Il est à dire que l’autorité locale de Tikiouine, a signifié aux concernés de leur donner le délai d’un mois pour évacuer le domaine occupé, sinon elle s’attelle à la libération de ces lieux et l’interdiction des activités non autorisées, avec fermeté.
Il est également fort probable que ces fautifs feront l’objet de poursuites judiciaires pour les mêmes forfaits, en plus d’amendes. Le message fait aussi savoir les problématiques de sécurité, de paix et de préservation contre les incendies. Il faut dire que la zone d’Akhlij Tikiouine à l’est est une exposée aux inondations, alors que selon les le plan d’aménagement, est réservée aux cultures urbaines et aux pépinières.
Mais, la prolifération des locaux de déchets dans ces endroits interpelle tout le monde sur son l’extension, en l’absence d’intervention des autorités locales et la commune d’Agadir, sur les méfaits préjudiciables qu’elle génère sur l’environnement et le paysage urbain, ce qui nécessite l’adoption d’une approche légale et entrepreneuriale à même de convenir aux instructions de l’Etat et ses obligations internationales dans le cadre du projet national du développement durable. Cela nécessite également une approche socio-économique pour intégrer des secteurs informels de l’économie verte et des zones destinées à ces activités convenantes à ces pratiquants, vivant dans l’anarchie totale.
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