Au cœur du Flow Motion School…

Mohamed Nait Youssef Il est midi trente. À Hay Hassani, une ambiance enthousiaste et énergique enveloppe les lieux du Flow Motion School (FMS). Ce projet pédagogique ambitieux est le fruit d’un partenariat entre l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), le CPDH de Hay Hassani et l’association RASM’ART. Telle une ruche, et sous les regards... L’article Au cœur du Flow Motion School… est apparu en premier sur ALBAYANE.

Au cœur du Flow Motion School…
   press.ma
Mohamed Nait Youssef Il est midi trente. À Hay Hassani, une ambiance enthousiaste et énergique enveloppe les lieux du Flow Motion School (FMS). Ce projet pédagogique ambitieux est le fruit d’un partenariat entre l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), le CPDH de Hay Hassani et l’association RASM’ART. Telle une ruche, et sous les regards bienveillants des encadrants, les étudiants, assoiffés à l’apprentissage, travaillent d’arrache-pied pour intégrer le marché du travail. Il s’agit de la deuxième promotion de l’école assurant des cours dans les spécialités qui ont un rapport avec le graphique et l’animation. «On a eu un grand succès lors de la première promotion où les 30 jeunes formés ont  déjà intégré le marché du travail. Aujourd’hui, le nombre a augmenté à 60 étudiants », nous confie Yassine Oubaba, responsable pédagogique à l’école Flow Motion School. À Flow Motion School, il y a toutes les spécialités qui ont un rapport avec le graphique et l’animation qui sont  divisées en deux disciplines : graphique design ou motion design. «Nous apprenons à travailler en équipe, sous pression, et à respecter les délais parce que certains d’entre nous travaillent en freelance. On essaie également  de développer les volets de la communication, de la créativité, de la production. À Flow Motion School, nous étudions l’animation, les storyboards, motion design et tant de choses », nous déclare Youssef Ankous, jeune étudiant de 22 ans.  Par ailleurs, les responsables de l’école misent sur le volet pratique par le biais des Workshops, des masters class et des séances pratiques qui occupent une place prépondérante dans la philosophie de l’école. Pour ce faire, des encadrants accompagnent soigneusement des animateurs et des graphistes. La rigueur est de mise également. La preuve : les étudiants entrent à 9h, une pause à 13h et poursuivent le travail à 18h afin de  s’habituer à l’atmosphère du studio ou de l’agence. «Notre but est de préparer ces jeunes à s’intégrer facilement dans le marché du travail. C’est pour cette raison d’ailleurs que nous insistons beaucoup plus sur la pratique et le process production», nous explique le responsable pédagogique de l’école. Les métiers de l’avenir… Au-delà du graphique design et motion design, les étudiants de Flow Motion School ont droit à d’autres branches, entre autres, la communication visuelle (les affiches, la publicité, l’événementiel), les storyboards pour les films, les dessins animés. Sans oublier les concepts art. «C’est là qu’on trouve le gaming qui se compose de deux choses : le coding et l’environnement graphique», a expliqué Yassine Oubaba. Il faut dire que dans chaque jeu, a-t-il rappelé, on trouve un personnage, un background et des éléments graphiques. Ces derniers sont créés par un graphiste. Et c’est là que réside le travail des encadrants avec les étudiants, notamment en ce qui concerne  la partie concept art. «Au Maroc, il y a beaucoup de gens qui savent créer des jeux, mais il y a un manque d’artistes qui peuvent créer le caractère soit 2D ou 3D et qui pourraient l’animer», a affirmé le responsable pédagogique. Où en sommes-nous de l’écosystème du gaming ? «Le domaine du gaming a un avenir prometteur au Maroc. Je travaille avec beaucoup de gens qui ont une expérience dans le domaine. Aujourd’hui, des entreprises et des studios se multiplient dans le domaine», nous déclare le jeune étudiant,  Youssef Ankous. Une filière récente au Maroc, l’écosystème du gaming a besoin de temps pour se développer. Or, des indices positifs sont déjà là annonçant un avenir prometteur à ce secteur générateur de revenus. «En termes d’animation, nous sommes arrivés à produire des séries et des films d’animation. Mais le changement qui s’est produit, c’est que le Morocco Gaming Expo, qui a eu lieu à Rabat, a ouvert de nombreuses portes aux amateurs et aux professionnels du métier. Par exemple, des jeunes qui sont venus à l’école veulent s’orienter vers le gaming parce qu’ils ont un réseau d’amateurs», a fait savoir Yassine Oubaba. À la capitale du Royaume, la première édition du Morocco Gaming Expo fut un événement fédérateur ayant réuni la communauté du gaming. Des développeurs, des startups et des amateurs de jeux vidéo, des professionnels ont échangé les expériences et les idées autour de cette industrie émergente. «Le jour où on a assisté à l’événement Morocco Gaming Expo, on a constaté qu’il y a des talents, des énergies, des amateurs, des sponsors  et surtout un grand intérêt pour ce domaine. Il va sans dire que Morocco Gaming Expo est la véritable naissance du gaming au Maroc parce que beaucoup de réseaux ont été créés, de rencontres entre professionnels», a affirmé le  responsable pédagogique de l’FMS. Et c’est grâce à cet événement que l’école a eu des partenaires au Maroc et ailleurs. «C’est une phase importante de la préparation de l’écosystème qui peut prendre trois ou quatre ans pour aspirer à quelque chose de grandiose», conclut-il.   L’article Au cœur du Flow Motion School… est apparu en premier sur ALBAYANE.