Cartes grises, permis de conduire, infractions… La Narsa modernise son système d’information

Ce projet devrait permettre aux usagers notamment d’accéder rapidement et facilement à des informations précises. Digitalisation : Afin de se doter des dernières technologies en matière de sécurité routière, la NARSA continue de renforcer le développement de ses e-services. Dans un contexte de digitalisation massive, catalysée par une mutation culturelle, sociale et professionnelle, et l’émergence de nouvelles technologies et méthodes de travail, la NARSA planche actuellement sur son système d’information, notamment en ce qui concerne la gestion des infractions, des permis de conduire et des cartes grises. L’objectif étant d’améliorer la qualité des services rendus aux particuliers et aux professionnels. La NARSA poursuit sa stratégie de digitalisation en modernisant son système d’information. Il s’agit, comme l’explique l’Agence, d’améliorer la qualité des services rendus aux particuliers et aux professionnels. Elle entend, dans ce sens, faciliter l’accès à l’information pour tous les acteurs de son écosystème. «Cet objectif sera atteint par le développement de services digitaux destinés aux particuliers et professionnels, ainsi que par l’amélioration des systèmes de gestion internes, permettant une efficacité et une performance accrues», indique la NARSA. Ce projet devrait permettre aux usagers d’accéder rapidement et facilement à des informations précises, réduisant ainsi les incertitudes et améliorant la satisfaction générale, assurer une transparence accrue dans les divers services rendus par la NARSA, instaurer une relation de confiance avec les utilisateurs et optimiser les processus internes afin de garantir des délais de traitement fiables et rapides, répondant ainsi aux attentes des clients, selon la même source. Pour y parvenir, la NARSA cherche à être accompagnée afin de mener à bien les projets de développement et la maintenance applicative de ses systèmes d’information, en particulier le système de gestion des infractions et celui de gestion des permis de conduire et cartes grises. Pour ce dernier, la NARSA rappelle qu’il a pour objectif la gestion de l’activité de délivrance des permis de conduire et cartes grises. «Il s’agit en effet d’un écosystème composé de différentes briques applicatives de différents types et différentes technologies, permettant la coordination avec les différents intervenants et la délivrance des services à valeur ajoutée pour les citoyens et professionnels», précise la même source. Le périmètre de ce projet inclut la gestion des différentes opérations relatives aux permis de conduire et cartes grises, à savoir les immatriculations, les mutations, les échanges ou encore les duplicatas. Ce système intègre aussi la gestion des opérations d’homologation des véhicules par type et à titre isolé, la gestion des contrôles techniques des véhicules et les échanges de données avec l’écosystème de la NARSA. Concernant le système de gestion des infractions, il a pour objectif le traitement automatique de toutes les infractions au code de la route, aussi bien celles constatées par les différents corps de contrôle que par des appareils fonctionnant d’une façon automatique même en l’absence de l’agent verbalisateur sur le lieu de l’infraction. Comme le relève la NARSA, ce système de gestion reçoit de façon automatique les données relatives aux infractions relatives aux infractions en provenance de la Gendarmerie Royale, de la Sûreté Nationale, et du système des radars fixes de contrôle des infractions. Cette assistance technique englobe les différentes phases du cycle de vie logiciel des systèmes d’information de la NARSA incluant l’analyse, la conception, le développement, les tests et le déploiement des applications web et mobile du système de gestion des permis de conduire et cartes grises et du système de gestion des infractions. «Les besoins en assistance technique concernent aussi bien les services web et API, la gestion de workflows, les services du portail, les applications de gestion, les tableaux de bord et décisionnels ainsi que les applications web et mobile», souligne la NARSA. Les interventions attendues couvrent entre autres le développement des applications web et mobile dont l’assistance à la définition des choix techniques les plus adaptés aux besoins de la NARSA, l’assistance au développement Full stack de nouvelles applications web et mobile, ou encore l’assistance à la maintenance évolutive et corrective des applications web et mobile existantes. C’est le titre de la boite De nouveaux équipements plus performants Reconstruction des accidents. Pour renforcer ses équipements, la NARSA envisage par ailleurs d’acquérir un scanner LiDAR multi-support (porté sur drone, véhicule ou à la main), pour la reconstruction des accidents de la circulation routière. Ce dispositif fonctionne en mode de localisation et cartographie simultanées SLAM (Simultaneous Localization and Mapping), capable de générer des nuages de points à haute densité et de capturer des données détaillées et précises sur la scène de l’accident et son environnement. Il peut détecter les déformations des véhicules, les hauteurs des obstacles, ou encore les irrégularités d’infrastructure routière telles qu’une pente excessive, des problèmes de dévers et dénivelés. Pour le côté déploiement, le scanner doit être capable d’opérer la collecte des données dans différents types d’environnements routiers (tunnel, route montagneuse ou sinueuse, falaise…), ou à l’intérieur des véhicules accidentés, et même dans différentes conditions telles: vent sévère, faible éclairage ou nuit, etc. De plus, la NARSA prévoit de se doter des équipements portables de mesure de la vitesse maximale des cyclomoteurs pour le contrôle routier.