Chine-Afrique

A quelques jours d’intervalle, les représentants du continent africain se rendront tour à tour en Indonésie puis à Pékin pour des forums de coopération. Le 9ème forum Chine-Afrique se tient cette semaine dans la capitale chinoise. La Chine a saisi depuis de nombreuses années la portée stratégique d’une coopération poussée avec le continent africain. De […]

Chine-Afrique
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A quelques jours d’intervalle, les représentants du continent africain se rendront tour à tour en Indonésie puis à Pékin pour des forums de coopération. Le 9ème forum Chine-Afrique se tient cette semaine dans la capitale chinoise. La Chine a saisi depuis de nombreuses années la portée stratégique d’une coopération poussée avec le continent africain. De grands opérateurs et groupes industriels chinois, dont certains à capitaux étatiques, ont depuis le début des années 2000 commencé à s’implanter, quoique discrètement, en Afrique et ont pu y faire du bon business malgré toutes les turbulences que connaissent certains pays. Mais l’approche chinoise en Afrique a évolué au fil des années avec le retour d’expérience mais aussi avec l’évolution de la situation des pays africains en plus des retournements que connaît la conjoncture mondiale. Depuis quelques années, l’intérêt des investisseurs chinois pour une plateforme comme le Maroc s’est accéléré et confirmé car Pékin s’inscrit plus aujourd’hui dans une démarche de co-construction et de codéveloppement en Afrique. Pour mettre en application une telle démarche, les investisseurs chinois optent désormais pour l’implantation de bases industrielles de proximité à partir desquelles ils peuvent facilement toucher les marchés africains mais aussi et accessoirement d’autres marchés, notamment l’Europe et l’Amérique du Nord. Dans cette nouvelle approche, le Maroc s’est vite et naturellement imposé comme la meilleure option et la voie vers le continent. Maintenant, et en sus des effets directs de ces investissements en termes de créations d’emplois surtout, il appartient au secteur privé marocain de tirer lui aussi le meilleur profit du savoir-faire et de la technologie apportés par les Chinois en veillant à leur transfert vers le tissu productif national lui aussi en quête de transformation.