Clôture d’Assurif II : Un bilan prometteur

En présence d’acteurs locaux, de partenaires institutionnels, de représentants de la société civile et des bénéficiaires. L’Association Al Intilaka pour le développement, l’environnement et la culture Afourer (AIDECA) a organisé, jeudi 28 novembre 2024, la cérémonie de clôture du projet Assurif. Financé par Manos Unidas, ce projet vise à renforcer l’autonomisation sociale et économique des […]

Clôture d’Assurif II : Un bilan prometteur
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En présence d’acteurs locaux, de partenaires institutionnels, de représentants de la société civile et des bénéficiaires. L’Association Al Intilaka pour le développement, l’environnement et la culture Afourer (AIDECA) a organisé, jeudi 28 novembre 2024, la cérémonie de clôture du projet Assurif. Financé par Manos Unidas, ce projet vise à renforcer l’autonomisation sociale et économique des femmes et des jeunes dans les provinces de Béni Mellal, Azilal et Fquih Ben Salah. Dans une déclaration à ALM, le coordinateur du projet Mohamed Alouane a souligné qu’il s’agit de la cérémonie de clôture de Assurif II. Sa phase III sera lancée dans un mois et l’accent sera mis sur l’entreprise verte ainsi que le soutien des femmes et des jeunes en situation de précarité dans la région de Beni Mellal-Khénifra. «Cette initiative louable nous a encouragés à aller de l’avant. 14 projets ont été financés regroupant 29 filles et garçons relevant des trois provinces précitées», a-t-il ajouté. Pour sa part, Sara Moustarih, auto-entrepreneure en coiffure et esthétique, remercie vivement l’Association Intilaka pour son soutien financier lequel est «un pilier qui a insufflé une nouvelle dynamique à mon projet qui n’aurait jamais vu le jour si Aideca ne m’avait pas soutenue…». Lors de cette cérémonie, l’accent a été mis sur le bilan détaillé des principales réalisations du projet, y compris l’initiative du plaidoyer lancée par le réseau Assurif, la célébration du parcours de 14 petites entreprises soutenues dont 4 coopératives (75% dirigées par des femmes), l’organisation d’une foire d’exposition pour mettre en valeur les produits des coopératives et des entreprises féminines issues des trois provinces susmentionnées, distribution de certificats de reconnaissance aux partenaires et participants pour leur contribution à la réussite du projet…Un vibrant hommage a également été rendu à Abdelaziz Alassimi, ex-président de la division de l’Action sociale dans la province d’Azilal pour son aide appréciable au succès du projet. Assurif II est un projet financé par Manos Unidas, conçu sur la base des résultats et apprentissages de la première édition, visant à améliorer l’autonomisation socio-économique des femmes et des jeunes dans les régions de Beni Mellal, Azilal et Fquih Ben Salah. Le projet propose un mécanisme de soutien et d’accompagnement et un financement conjoint pour les jeunes et les femmes en situation vulnérable, créant ainsi des activités génératrices de revenus et des petites entreprises. De plus, Assurif II vise à contribuer à la durabilité des coopératives établies en renforçant leurs capacités et leur efficacité. Le projet initiera également une dynamique civique de plaidoyer dans la région de Beni Mellal-Khenifra, soutenant les petites entreprises pour accéder aux marchés publics et aux opportunités de financement. Notons que les réalisations d’Assurif I ont porté, entre autres, sur le soutien de 15 projets dont des coopératives, des auto-entrepreneurs ainsi que le financement de 7 projets regroupant 25 bénéficiaires (9 garçons et 16 filles organisés dans 4 coopératives, et 3 auto-entrepreneurs relevant des cercles d’Ouaouizeght et Afourer. Rappelons aussi que l’Association Al Intilaka d’Afourer a été créée le 22/12/1996. Elle s’assigne pour objectifs de participer au développement socio-économique local de la région de Beni Mellal-Khénifra via la réalisation d’une dynamique sociale à même d’affermir les droits individuels et collectifs et le renforcement des compétences des partenaires locaux tout en mettant en exergue quatre points essentiels, à savoir l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes, la gouvernance locale, l’éducation et la migration.