Éditorial : Contrastes africains

En 2024, ils sont encore quelque 685 millions d’habitants à travers le monde à ne pas avoir accès à l’électricité et sont, par conséquent, privés de facto de l’usage des équipements les plus basiques de la vie quotidienne qui fonctionnent grâce à l’électricité. Sans grande surprise, l’écrasante majorité de cette population, soit 85%, se trouve […]

Éditorial : Contrastes africains
   aujourdhui.ma
En 2024, ils sont encore quelque 685 millions d’habitants à travers le monde à ne pas avoir accès à l’électricité et sont, par conséquent, privés de facto de l’usage des équipements les plus basiques de la vie quotidienne qui fonctionnent grâce à l’électricité. Sans grande surprise, l’écrasante majorité de cette population, soit 85%, se trouve en Afrique et particulièrement dans les pays subsahariens. Des pays qui, paradoxalement, disposent et en quantités suffisantes de toutes les ressources naturelles nécessaires à la production électrique, notamment les ressources fossiles pour les centrales thermiques, l’eau pour l’hydroélectricité en plus de l’ensoleillement pour les énergies renouvelables. En plus, le continent ne manque pas aujourd’hui de compétences et de potentialités, ni d’entreprises innovantes et encore moins de moyens financiers et matériels pour être si mal loti. Mieux que ça, sur ce même continent qui paraît si en retard, se sont développés des expériences et des modèles qui ont réussi. A l’heure où la communauté internationale s’est donné rendez-vous à New York pour parler des défis de la planète et des grandes menaces qui pointent à l’horizon, le continent a plus que jamais besoin de se trouver des locomotives, des pays qui peuvent montrer la voie, inspirer, fédérer, rassembler, construire des projets collectifs transfrontaliers qui bénéficient à tous comme le gazoduc Nigeria-Maroc, l’initiative de l’Afrique Atlantique et bien d’autres initiatives à travers lesquelles le Maroc a d’emblée ouvert la voie…