A la conférence internationale sur le financement du développement qui devrait clore ses travaux ce jeudi 3 juillet, la communauté mondiale a lancé un appel aux opérateurs et aux bailleurs de fonds du secteur privé, comme les banques, pour prendre part effectivement, aux côtés des États, à l’effort de financement non seulement dans les secteurs productifs mais aussi et surtout dans les domaines sociaux et les projets de développement à caractère plus global.
Le Maroc, représenté à cette conférence par une délégation sous la conduite du Chef du gouvernement, en plus de son activisme habituel en faveur du continent africain, a pu apporter des réponses concrètes à travers ses expériences. Dans les domaines qui ont retenu l’attention des participants à la conférence, tels que la santé et la protection sociale, l’éducation, le développement durable, l’équité et l’égalité, la fiscalité, l’efficience budgétaire et bien d’autres sujets, le Maroc a pu partager non pas des visions mais les résultats concrets de modèles déjà en marche et qui, pour la plupart, commencent déjà à produire leurs résultats.
En attestent, comme seul exemple, les innombrables grands projets d’infrastructures et d’équipements en cours de réalisation, LGV, ports, dessalement, dont la réalisation est portée par des partenariats public-privé et dont beaucoup aussi sont financés par des consortiums de banques privées. La preuve que projets de développement, y compris sociaux, et rentabilité financière ne sont pas fatalement antinomiques…