Éducation à la vie affective et sexuelle : comment la droite veut en priver les élèves
L’éducation nationale tiendra-t-elle le cap face à l’offensive ? Depuis la rentrée et sur un rythme crescendo, une véritable campagne est menée, en provenance de la droite la plus conservatrice, contre le futur programme d’éducation sexuelle à l’école – plus exactement, d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars), puisque tel est son nouvel intitulé. Réseaux sociaux inondés de messages, tracts, mails, pétitions : tous les moyens sont déployés, en inventant les griefs les plus farfelus, pour le dénigrer auprès des familles, voire menacer le personnel (enseignants, infirmiers, intervenants associatifs…) qui s’apprêterait à le mettre en œuvre. Lancée en juin 2023, la révision de ce programme devrait aboutir à sa présentation la semaine prochaine devant le conseil supérieur de l’éducation (CSE). Reste à savoir si cette panique morale, très organisée, peut finir par affecter le processus. On en parle avec Violaine de Filippis-Abate, avocate et chroniqueuse, Eugénie Bar
humanite.fr
L’éducation nationale tiendra-t-elle le cap face à l’offensive ? Depuis la rentrée et sur un rythme crescendo, une véritable campagne est menée, en provenance de la droite la plus conservatrice, contre le futur programme d’éducation sexuelle à l’école – plus exactement, d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars), puisque tel est son nouvel intitulé. Réseaux sociaux inondés de messages, tracts, mails, pétitions : tous les moyens sont déployés, en inventant les griefs les plus farfelus, pour le dénigrer auprès des familles, voire menacer le personnel (enseignants, infirmiers, intervenants associatifs…) qui s’apprêterait à le mettre en œuvre. Lancée en juin 2023, la révision de ce programme devrait aboutir à sa présentation la semaine prochaine devant le conseil supérieur de l’éducation (CSE). Reste à savoir si cette panique morale, très organisée, peut finir par affecter le processus. On en parle avec Violaine de Filippis-Abate, avocate et chroniqueuse, Eugénie Barbezat et Mejdaline Mhiri, journalistes à l'Humanité.