En Afrique de l'Est, «la jeunesse se sent trahie par les élites», analyse Marie-Emmanuelle Pommerolle
Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l’Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l’Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques.
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Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l’Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l’Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques.