Expulsion d'un ressortissant marocain d'Italie

Un Marocain de 35 ans, impliqué dans des actes de violence et de terrorisme en France, a été expulsé d'Italie le 29 août dernier. L’homme, déjà surveillé par les autorités pour des délits graves, a été remis aux autorités marocaines. L’Italie a récemment procédé à l’expulsion d’un ressortissant marocain de 35 ans, considéré comme une menace pour la sécurité publique. Selon un communiqué officiel du ministre italien de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, cette décision fait suite à une série de délits violents commis par l'individu, en Italie et en France. L’homme avait été placé sous surveillance antiterroriste en raison de son implication présumée dans une attaque au couteau perpétrée à Cannes, en France, en octobre 2023. Escorté jusqu’à Casablanca le 29 août dernier, il a été remis aux autorités marocaines pour des suites judiciaires.   Les médias italiens soulignent que l’homme expulsé est considéré comme un élément potentiellement dangereux. Les fo

Expulsion d'un ressortissant marocain d'Italie
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Un Marocain de 35 ans, impliqué dans des actes de violence et de terrorisme en France, a été expulsé d'Italie le 29 août dernier. L’homme, déjà surveillé par les autorités pour des délits graves, a été remis aux autorités marocaines. L’Italie a récemment procédé à l’expulsion d’un ressortissant marocain de 35 ans, considéré comme une menace pour la sécurité publique. Selon un communiqué officiel du ministre italien de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, cette décision fait suite à une série de délits violents commis par l'individu, en Italie et en France. L’homme avait été placé sous surveillance antiterroriste en raison de son implication présumée dans une attaque au couteau perpétrée à Cannes, en France, en octobre 2023. Escorté jusqu’à Casablanca le 29 août dernier, il a été remis aux autorités marocaines pour des suites judiciaires.   Les médias italiens soulignent que l’homme expulsé est considéré comme un élément potentiellement dangereux. Les forces de sécurité italiennes avaient intensifié leur surveillance après qu'il ait été lié à plusieurs actes de violence. En mai 2024, la police de Lucques avait ouvert une enquête sur cet individu, accusé d’un vol violent au couteau. Ce dernier aurait grièvement blessé trois de ses compatriotes lors de cette attaque, causant des blessures irréversibles, notamment la défiguration permanente de l’une des victimes.   Ce ressortissant marocain n'était pas un inconnu pour les autorités françaises non plus. Après l'attaque de Cannes en 2023, il avait échappé à la capture, mais son profil avait rapidement attiré l'attention des services antiterroristes en raison de sa radicalisation présumée. Il semble qu’après cette attaque, il se soit réfugié en Italie, où il a poursuivi ses activités criminelles, plongeant encore plus profondément dans un cycle de violence. En plus de son implication dans le vol violent de Lucques, il a été associé à d'autres délits graves en Italie, renforçant ainsi la nécessité pour les autorités d’agir avec fermeté.   Suite à son arrestation en Italie après l'incident de mai, l'homme avait été incarcéré à la prison de Lucques, en attente de mesures judiciaires. Cependant, en raison de la gravité de ses actes et de son profil considéré comme à haut risque, le renouvellement de son permis de séjour en Italie a été refusé. La décision d'expulsion a alors été prise par les autorités italiennes, qui ont agi rapidement pour l’exécuter. Le 29 août, l’individu a été expulsé vers Casablanca sous escorte sécurisée, marquant ainsi la fin de son séjour en Italie, mais peut-être pas de son parcours judiciaire.   L'Italie, confrontée à un afflux de cas liés à des individus radicalisés ou impliqués dans des délits violents, a intensifié ses mesures de contrôle et de répression à l’égard des étrangers présentant un risque pour la sécurité publique. Cette expulsion s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la sécurité nationale et à éviter de nouveaux actes de violence sur le sol européen. Pour Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur italien, cette mesure "constitue une étape nécessaire pour protéger nos citoyens et préserver l’ordre public."