JO Paris 2024: Les Lionceaux à la puissance 6

Les Lionceaux de l’Atlas ont étrillé les Pharaons sur un score -fleuve de 6-0. Les bourreaux s’appellent Rahimi (2), Ezzalzouli (1), Hakimi (1), Elkhannous (1) et Ennakach (1).   De jeunes joueurs qui ont donné aux prétentieux pharaons une leçon de foot, d’efficacité et d’humilité.   Car il fallait bien réveiller ces Egyptiens du leurre dans lequel ils vivent en prétendant être les meilleurs du Continent africain.    Force est de reconnaître que la formation pharaonique était rude à manier.   Les rencontres qu’ils ont livrées contre l’Espagne et la France démontrent que le Onze national va trouver un adversaire peu commode.   Les Zizo, El Neny et autre Hamza sont entrés sur le terrain en roulant les mécaniques ; avec cette impression qu’ils n’allaient faire des Lionceaux qu’une bouchée.   Mais les Marocains dans un jour faste va vite trouver la combinaison de la serrure des coéquipiers de Atef ; quoiqu’ils aient entamé le match avec une

JO Paris 2024:  Les Lionceaux à la puissance 6
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Les Lionceaux de l’Atlas ont étrillé les Pharaons sur un score -fleuve de 6-0. Les bourreaux s’appellent Rahimi (2), Ezzalzouli (1), Hakimi (1), Elkhannous (1) et Ennakach (1).   De jeunes joueurs qui ont donné aux prétentieux pharaons une leçon de foot, d’efficacité et d’humilité.   Car il fallait bien réveiller ces Egyptiens du leurre dans lequel ils vivent en prétendant être les meilleurs du Continent africain.    Force est de reconnaître que la formation pharaonique était rude à manier.   Les rencontres qu’ils ont livrées contre l’Espagne et la France démontrent que le Onze national va trouver un adversaire peu commode.   Les Zizo, El Neny et autre Hamza sont entrés sur le terrain en roulant les mécaniques ; avec cette impression qu’ils n’allaient faire des Lionceaux qu’une bouchée.   Mais les Marocains dans un jour faste va vite trouver la combinaison de la serrure des coéquipiers de Atef ; quoiqu’ils aient entamé le match avec une occasion ratée de si peu; une occase sauvée in-extremis par l’un des meilleurs portiers des Jeux Olympiques, Mounir Kajoui.   Après cette opportunité des Égyptiens, ces derniers vont perdre pied devant l’efficacité évidente des Marocains en verve.     Avec un Mounir infranchissable, un Hakimi inattaquable, un Ouahdi irréprochable, un Ennekach intraitable, un Boukamir impassible, un Richardson impérial, un Terghaline incassable, un El khannous inégalable,  un Ezzalzouli insaisissable, un Rahimi imperturbable, un Akhomach imparable (quoique ce dernier ait passé à côté) ; en tous les cas, ce sont ces onze guerriers qui ont vite fait de trouver le code PIN égyptiens; après tout est devenu aisé.    Les Marocains vont faire des trous dans la défense égyptienne comme ferait un Jerry dans un fromage.    Le coach égyptien a beau colmaté les brèches, le bateau égyptien prenait l’eau à mesure que le match avançait.    Après le but inoubliable d’Ezzalzouli contre l’excellent gardien de but Hamza, l’équipe olympique de l’Egypte ne savait plus où donner de la tête. C’est un naufrage collectif.   Certes, la sortie de Zizo pour « blessure » a déstabilisé le onze d’Egypte ; mais comme le commentera un supporter égyptien : « Zizo » le joueur de Zamalek est un habitué de ce genre de pratique.   Lorsqu’il voit qu’il est dépassé, il simule les blessures » affirme-t-il. Était-ce une vraie blessure ?   De toutes les façons, il a quitté le bateau avant que ce dernier ne commence à couler. Il ainsi évité la honte de sa vie.     En tous les cas, les Lionceaux ont démontré qu’ils auraient pu monter sur la plus haute marche du podium. Qu’à cela ne tienne ! C’est un bronze qui vaut son pesant d’or.      Merci les hommes! Merci Sektioui !     Vous avez ébahi, subjugué, mis toute la planète olympique sous votre coupole. Vous avez écrit une page d’or par votre courage, votre hargne, votre amour pour votre pays, votre Roi qui a fièrement suivi vos exploits, ainsi que le peuple marocain dont la fierté n’a d’inégale que l’honneur et le cœur que vous avez mis à l’ouvrage. C’est une nouvelle page d’Histoire du foot national que vous avez écrit là avec l’encre de la fierté et de la gratitude envers tous ceux qui ont cru en vous. Merci  encore!