kidnapping, séquestration et demande de rançon

Une famille qui demeure dans la région d’Ech-challalate dans la préfecture de Mohammedia a passé des heures effroyables, lundi dernier, après l’enlèvement et la séquestration de leur père et leur fille. Nous sommes dans la commune rurale Ech-challalate qui relève de la préfecture de Mohammedia. En plein jour du lundi 17 février 2025, ce père […]

kidnapping, séquestration  et demande de rançon
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Une famille qui demeure dans la région d’Ech-challalate dans la préfecture de Mohammedia a passé des heures effroyables, lundi dernier, après l’enlèvement et la séquestration de leur père et leur fille. Nous sommes dans la commune rurale Ech-challalate qui relève de la préfecture de Mohammedia. En plein jour du lundi 17 février 2025, ce père de famille sort de chez lui, à la résidence Maroua située au lotissement Essafa. A peine fait-il quelques pas qu’il se retrouve accosté par trois jeunes hommes. L’un d’eux lui chuchote à l’oreille de se calmer et de ne pas manifester la moindre résistance. Se voyant encerclé, il garde le silence. Ils le conduisent jusqu’à une voiture, une Citroën noire. L’un des trois jeunes hommes prend le volant alors que les deux autres se mettent derrière à côté du père de famille. Avant même qu’il leur demande ce qu’ils veulent de lui et où ils l’emmènent, l’un des trois jeunes hommes, apparemment le chef du trio, appelle au téléphone l’épouse de ce père de famille. Il l’informe que son mari est séquestré et qu’il ne sera relâché qu’en contrepartie d’une somme de vingt mille dirhams. Perturbée et ne sachant quoi faire, elle recourt à sa fille, également mère de famille. Prenant l’initiative, celle-ci entre en contact avec le chef des ravisseurs pour engager une négociation avec lui afin d’arriver à un résultat pouvant arranger tout le monde. Enfin, ils tombent d’accord sur une somme. Seulement, en arrivant au lieu de la rencontre, le chef de la bande change d’avis. Il la séquestre également tout en lui demandant de téléphoner à son mari et lui réclamer d’augmenter le montant de la rançon. N’ayant pas le choix, elle obtempère. Son mari lui répond avec un «Ok ». A son tour il contacte le chef et lui demande de lui accorder quelques heures, le temps d’amasser la somme réclamée. Toutefois il décide de ne pas céder au chantage et d’alerter les gendarmes. Aussitôt, une souricière a été tendue par les enquêteurs chargés de l’affaire. Un rendez-vous a été fixé entre eux et le mari et beau-fils des deux personnes séquestrées. Le lieu de la rencontre est le douar Ouled Malek, à Aïn Harrouda qui se situe à dix-sept kilomètres au nord de Casablanca. Une fois le mari arrivé, le chef de la bande l’accueille et s’apprête à recevoir l’enveloppe renfermant la rançon. Mais, les gendarmes d’Ech-challalate et d’Aïn Harrouda surgissent de nulle part et lui sautent dessus. Ses deux complices sont également arrêtés. Le père et sa fille sont libérés. L’enquête a révélé que derrière ce kidnapping et cette séquestration il y avait un mobile de vengeance. En effet, ce père de famille aurait promis à ses ravisseurs de les aider à immigrer clandestinement contre des sommes d’argent. Mais ne voyant rien venir ils ont décidé de le «punir». Ils ont été traduits devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca qui les a maintenus en détention préventive.