La commission technique provinciale de Béni Mellal se penche sur les risques naturels

Dans le cadre des efforts déployés pour renforcer la gestion intégrée des risques naturels au niveau de la province de Béni Mellal, le wali de la région Béni Mellal-Khénifra, Mohamed Benribag, a présidé, mardi 11 mars 2025, au siège de la wilaya une réunion de la commission technique provinciale. Cette rencontre a été consacrée à […]

La commission technique provinciale de Béni Mellal se penche sur les risques naturels
   aujourdhui.ma
Dans le cadre des efforts déployés pour renforcer la gestion intégrée des risques naturels au niveau de la province de Béni Mellal, le wali de la région Béni Mellal-Khénifra, Mohamed Benribag, a présidé, mardi 11 mars 2025, au siège de la wilaya une réunion de la commission technique provinciale. Cette rencontre a été consacrée à la présentation et à la discussion des mesures visant à faire face aux risques naturels, en présence des responsables des services de sécurité, des autorités locales, des chefs des services déconcentrés et des présidents des collectivités territoriales de la province. Dans son discours d’ouverture, le wali a souligné l’importance capitale de cette réunion, qui vise à examiner les mesures proactives permettant de limiter les risques naturels. Il a insisté sur la nécessité d’une coordination accrue et d’une synergie entre tous les acteurs et intervenants territoriaux afin d’assurer une gestion efficace et efficiente des catastrophes naturelles. Au cours de cette réunion, plusieurs présentations ont été faites par les services concernés. Le directeur de l’Agence du bassin hydraulique de l’Oum Errabiâ a exposé les mesures de gestion des risques d’inondation liés aux crues des oueds et des ravins. De son côté, le directeur régional de l’équipement a détaillé les actions mises en place pour protéger les infrastructures et les axes routiers contre les inondations, l’accumulation de neige, les glissements de terrain et les chutes de pierres. Le directeur de l’Agence nationale des eaux et forêts a, quant à lui, présenté les interventions de son organisme en matière de prévention des catastrophes naturelles, notamment à travers le reboisement, la lutte mécanique contre l’érosion et l’entretien des pistes forestières. Par ailleurs, le directeur de l’Agence urbaine a exposé les cartes de constructibilité au niveau des différentes provinces de la région, tandis que le département de l’urbanisme et de l’environnement de la wilaya a présenté plusieurs projets financés avec le soutien du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles. Ces projets visent principalement la protection contre les inondations dans plusieurs collectivités territoriales de la province. Les services de la protection civile ont également exposé leur programme d’action en matière de prévention et de secours face aux risques naturels et géologiques dans la province de Béni Mellal. Cette réunion a été marquée par plusieurs interventions des présidents des collectivités territoriales. Ceux-ci ont soulevé des questions relatives aux critères d’éligibilité aux financements du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles pour les projets de prévention des inondations. Ils ont également insisté sur l’accélération de la mise en œuvre de certains projets de protection contre les crues, la réalisation d’études de réhabilitation des ravins et cours d’eau présentant un risque potentiel d’inondation, ainsi que le reboisement des zones montagneuses entourant les villes et le curage des oueds dans les zones urbaines et périurbaines. Afin d’assurer une mise en œuvre efficace du système de gestion des catastrophes naturelles au niveau local, le wali de la région Mohamed Benribag a insisté sur l’amélioration de la gestion des cartes des risques, notamment par la mise à disposition des ressources humaines et logistiques nécessaires. Il a également appelé à la mise à jour des données concernant les zones d’habitation susceptibles d’être exposées aux inondations et à la création d’une commission chargée de l’actualisation des études existantes et de l’identification des sites nécessitant de nouvelles études pour entreprendre les travaux de protection requis. Enfin, il a mis l’accent sur le strict respect des réglementations en matière d’urbanisme, notamment en ce qui concerne la réalisation des lotissements en conformité avec les normes et exigences légales en vigueur. Il a également souligné la nécessité de renforcer la vigilance et le contrôle pour lutter contre l’urbanisation anarchique, notamment dans les zones sensibles non constructibles, tels que les lits des cours d’eau et les zones exposées aux risques géologiques, notamment les séismes et les glissements de terrain, afin de garantir la sécurité des citoyens et la protection de leurs biens.