L’AES doit accélérer la création d’une monnaie commune de la Confédération

“C’est la condition sine qua non de la souveraineté monétaire et économique, par conséquent du développement économique et social”, explique à Sputnik Afrique un analyste socio-économique nigérien. Côté Niger, la croissance économique sera soutenue par la vente de produits pétroliers, de l’or et de l’uranium, souligne Issoufou Boubacar Kado Magagi. Il rappelle que le PIB […]

L’AES doit accélérer la création d’une monnaie commune de la Confédération
   maliweb.net
“C’est la condition sine qua non de la souveraineté monétaire et économique, par conséquent du développement économique et social”, explique à Sputnik Afrique un analyste socio-économique nigérien. Côté Niger, la croissance économique sera soutenue par la vente de produits pétroliers, de l’or et de l’uranium, souligne Issoufou Boubacar Kado Magagi. Il rappelle que le PIB du Niger devrait croître de 7,9% cette année, selon les prévisions du FMI. Cependant, cette croissance sera possible “à condition d’une utilisation rationnelle des ressources financières mobilisées et des cadres”, d’après lui. En effet, les récents accords avec le FMI permettent au Niger de débloquer l’équivalent de 41 millions de dollars pour couvrir entre autres les besoins de financement extérieur du pays. M.Magagi déplore pourtant qu'”aucun changement qualitatif” ne survienne alors que Niamey est lié par des accords avec le FMI et la Banque mondiale depuis plus de 60 ans. “Notre balance de paiements est toujours déficitaire à cause de la gestion douteuse du franc CFA imposé par la France”, complète-t-il. De plus, le pays a toujours du mal à surmonter les conséquences de la pandémie de Covid-19, notamment au niveau du secteur de l’hôtellerie, note l’expert. “Il est peu probable que Washington permette à Paris de tenter de restaurer sa position ébranlée” Tel est l’avis exprimé auprès de Sputnik Afrique par Alexandre Ivanov, directeur de la Communauté d’officiers pour la sécurité internationale. “Selon les prévisions, les pays occidentaux, en premier lieu la France et les États-Unis, tenteront probablement de prendre pied dans la région par le biais de sociétés militaires privées”, a-t-il indiqué. De plus, le pays a toujours du mal à surmonter les conséquences de la pandémie de Covid-19, notamment au niveau du secteur de l’hôtellerie, note l’expert. Source: https://fr.sputniknews.africa/