« Le maitre » de la satire tire sa révérence

Décès de Belaid Bouimid à l’âge de 73 ans Le microcosme spotrtif, l’univers de la culture et le paysage médiatique sont en deuil. La disparition du journaliste Belaid Bouimid est, à l’instar de sa vie, son parcours et son cursus, plurielle. L’ancien responsable des pages sports du quotidien Al Bayane a rejoins l’Eternel tard dans... L’article « Le maitre » de la satire tire sa révérence est apparu en premier sur ALBAYANE.

« Le maitre » de la satire tire sa révérence
   press.ma
Décès de Belaid Bouimid à l’âge de 73 ans Le microcosme spotrtif, l’univers de la culture et le paysage médiatique sont en deuil. La disparition du journaliste Belaid Bouimid est, à l’instar de sa vie, son parcours et son cursus, plurielle. L’ancien responsable des pages sports du quotidien Al Bayane a rejoins l’Eternel tard dans la nuit du lundi à mardi après une longue lutte contre la maladie.Né en 1951 à El Jadida, le défunt était l’un des pionniers du journalisme sportif au Maroc, qu’il avait marqué de son empreinte. Le regretté avait entamé sa carrière dans le domaine du journalisme en 1975 à son retour de la France. Il avait travaillé en tant que journaliste professionnel et caricaturiste au journal francophone « Al Bayane » et au quotidien arabophone « Bayane Al Yaoume ».Feu Bouimid avait aussi fait carrière en tant qu’analyste sportif dans nombre de chaînes de télévision et de stations radio.Le défunt fut élu, pendant plusieurs années, secrétaire général de l’Association marocaine de la presse sportive et président de l’Union africaine de la presse sportive en 2005 et 2009.La dépouille du regretté a été inhumée hier mardi après la prière d’Ad-dohr au cimetière Arrahma à Casablanca. Le défunt était reconnu pour son style unique et distinctif, tant dans l’écriture que dans l’analyse. Ses caricatures satiriques, en particulier, étaient un miroir fidèle de la réalité marocaine. L’éclat de notre confrère ne se limitait pas à la presse écrite, il s’est également étendu au monde de l’audiovisuel, où il a occupé le poste d’analyste sportif sur de nombreuses chaînes de télévision et stations de radio. Bouimid a suivi de près la carrière de générations d’athlètes marocains dans des compétitions nationales, continentales et internationales. En reconnaissance de ses contributions exceptionnelles au journalisme et de ses efforts pour développer la presse sportive au Maroc, il a été décoré d’une distinction royale par le défunt roi Hassan II dans les années 1990. Le défunt, parti sans prévenir, n’était pas seulement un journaliste sportif, comme le connaît la génération actuelle, mais il a fondé une véritable école qui a formé de nombreux journalistes. Ceux-ci ont appris de lui le professionnalisme et l’intégrité dans la transmission des informations et dans leur analyse devant le public, qu’il s’agisse de sport, de politique, de culture ou du dessin caricatural, un domaine dans lequel il excellait, devenant l’un des meilleurs au niveau national. Son expertise et son long parcours, mêlant presse écrite, audiovisuelle et caricature, lui ont permis de se forger une place prestigieuse parmi ses congénères et les générations qui l’ont cotyé. Le défunt, qui a consacré sa vie au service du journalisme sous toutes ses formes, était connu pour sa rigueur dans la couverture des événements sportifs, tant au Maroc qu’à l’étranger. Son style élégant, alliant précision et éloquence dans la présentation et la rédaction des nouvelles, était particulièrement remarquable. On se souvient également de ses débuts dans le domaine du dessin caricatural satirique, qui reflétait le quotidien marocain de l’époque. En plus de son expertise professionnelle, Bouimid était connu pour son humanité et sa grande modestie. Toujours disponible pour soutenir les jeunes collègues, il prodiguait conseils et orientations sans jamais hésiter à offrir son aide à ceux qui en avaient besoin. Il était une véritable source d’inspiration pour les journalistes, notamment les jeunes générations, qui cherchaient à bénéficier de son immense expérience. Son souvenir restera gravé dans les cœurs de ceux qui ont suivi ses œuvres ou en ont été influencés. La presse sportive marocaine ne sera plus la même après la disparition de cette figure emblématique, dont l’esprit restera présent dans chaque couverture sportive et chaque analyse objective présentée dans la presse nationale. L’article « Le maitre » de la satire tire sa révérence est apparu en premier sur ALBAYANE.