L’Humeur : Cette mémoire qui retient n’importe quelle musique

D’après une récente étude menée par des chercheurs canadiens, on peut tout oublier en vieillissant, mais on se souvient de la musique. “C’est une exception au déclin cognitif qui nous frappe avec l’âge. Ce déclin touche en particulier la mémoire, on le sait. Quand on vieillit, on a davantage de mal à encoder de nouvelles informations, à aller chercher des souvenirs enfouis dans nos neurones, voire à isoler des informations du bruit ambiant. Sauf la musique”, explique le magazine Epsiloon, mensuelfrançais de vulgarisation scientifique créé en juin 2021. Mon Dieu! Sans forcément le vouloir, les plus jeunes seront forcés de se souvenir des niaiseries qui jonchent actuellement les antennes des stations radio. Entre les éructements d’un Ghaffouli et les gesticulations vocales d’une Khtek, entre les balbutiements d’un Bahaoui et les poussées stridentes d’une Saida Charaf, entre ce rap américain dégoulinant de logorrhées et les insoutenables giclées des sons électro…

L’Humeur : Cette mémoire qui retient n’importe quelle musique
   lopinion.ma
D’après une récente étude menée par des chercheurs canadiens, on peut tout oublier en vieillissant, mais on se souvient de la musique. “C’est une exception au déclin cognitif qui nous frappe avec l’âge. Ce déclin touche en particulier la mémoire, on le sait. Quand on vieillit, on a davantage de mal à encoder de nouvelles informations, à aller chercher des souvenirs enfouis dans nos neurones, voire à isoler des informations du bruit ambiant. Sauf la musique”, explique le magazine Epsiloon, mensuelfrançais de vulgarisation scientifique créé en juin 2021. Mon Dieu! Sans forcément le vouloir, les plus jeunes seront forcés de se souvenir des niaiseries qui jonchent actuellement les antennes des stations radio. Entre les éructements d’un Ghaffouli et les gesticulations vocales d’une Khtek, entre les balbutiements d’un Bahaoui et les poussées stridentes d’une Saida Charaf, entre ce rap américain dégoulinant de logorrhées et les insoutenables giclées des sons électro… l’ouïe vieillisante serait certainement affectueusement traitée. Epsiloon poursuit avec une touche de sadisme: “La musique est un outil incroyablement efficace pour entretenir la mémoire. On peut s’en servir comme d’un stimulant neuronal, pour prévenir le vieillissement du cerveau. C’est comme un appui, les chercheurs parlent d’un «échafaudage cognitif». La musique ancre nos souvenirs, même si on ne sait pas vraiment pourquoi – peut-être à cause des émotions qu’elle provoque en nous. D’ailleurs, cela fait longtemps que l’humain s’en sert instinctivement: tout au long de l’histoire, les chansons ont été utilisées pour transmettre des informations. Une bonne nouvelle pour nos vieux jours, quand Blur, Oasis et les Red Hot paraîtront antiques … “ On ne sait pas pourquoi certes, mais certainement pas à cause des émotions qu’elle provoque en nous. Enfin, pas pour tout le monde…