Nord du Mali : L’Association pour le Développement du Cercle de Bourem demande « le renforcement du dispositif sécuritaire dans la zone »

Une délégation d’une vingtaine de membres de l’Association pour le Développement du Cercle de Bourem (ADCB), conduite par Abdourahmane Oumarou Touré, a été reçue par le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, le 31 octobre 2024, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga. […]

Nord du Mali : L’Association pour le Développement du Cercle de Bourem demande « le renforcement du dispositif sécuritaire dans la zone »
   maliweb.net
Une délégation d’une vingtaine de membres de l’Association pour le Développement du Cercle de Bourem (ADCB), conduite par Abdourahmane Oumarou Touré, a été reçue par le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, le 31 octobre 2024, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga. Au cours de cette rencontre, l’ADCB recommande la « prise en compte de toutes les personnes affectées par les inondations dans le cadre de la gestion de l’état de catastrophe décrété par le gouvernement ; la réhabilitation du potentiel de production ; la fourniture d’équipements et de matériels Agricoles ; le renforcement du dispositif sécuritaire à la hauteur de la menace qui prévaut dans la zone… ». Il était d’abord question, selon le président de l’ADCB, Abdourahmane Oumarou Touré, de transmettre «le soutien, les encouragements et les bénédictions des populations du grand Bourem éclaté en huit cercles» au chef du gouvernement et à l’ensemble des autorités de la Transition. Il s’agissait aussi de transmettre au général d’armée Assimi Goïta «leurs félicitations pour toutes les victoires militaires engrangées, les réformes politiques et institutionnelles opérées en faveur de la refondation de l’Etat et sa décoration récente…». Il était ensuite question des doléances présentées par Abdourahmane Oumarou Touré. Parmi ces doléances, les populations de Bourem attendent la prise en compte de toutes les personnes affectées par les inondations dans le cadre de la gestion de l’état de catastrophe décrété par le gouvernement, en leur apportant des appuis pour mener des activités génératrices de revenus (maraichage, embouches, pisciculture, etc.) ; la réhabilitation du potentiel de production ; la reconstruction des digues et ouvrages de submersion contrôlée ; la fourniture d’équipements et de matériels Agricoles ; le renforcement du dispositif sécuritaire à la hauteur de la menace qui prévaut dans la zone ; le rétablissement et le renforcement du réseau téléphonique ; la relance des activités de l’Autorité pour l’Aménagement de Taoussa pour que soient le barrage de Taoussa, la route Gao-Bourem-Taoussa et tous les aménagements connexes, toutes choses qui contribueront à la stabilité, la paix, au développement, au vivre-ensemble, en un mot au bien-être des populations de la zone. En réponse, le chef du gouvernement a d’abord salué le doyen Mahamane Rakibou Touré avant de saluer la démarche : “Vous êtes dans votre rôle. Les gens ont souvent le sentiment d’être abandonnés, mais les autorités veillent sur tout”. Il a ensuite répondu point par point aux doléances de l’ADCB. Ainsi, à propos de l’insécurité sur les routes et souvent sur les voies navigables, a-t-il rappelé, il n’y avait pas d’Etat avant le 18 août 2020 puisque les Forces étrangères étaient complices des terroristes qu’elles armaient et entraînaient contre le Mali avec des alliés à Bamako. « C’était une partition programmée du Mali. Il y a des moments de la vie où il faut des affrontements directs avec l’ennemi pour avoir la paix. C’est une guerre qu’on mènera pendant un moment, mais on la gagnera. Aucun des pays qui nous donnent des leçons aujourd’hui n’a gagné la paix sans faire la guerre», a déclaré le Premier ministre. Au sujet des conséquences néfastes des inondations, Dr. Choguel Kokalla Maïga a rappelé qu’elles concernent tout le Mali et que le Comité interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes, qu’il dirige, est à pied d’œuvre pour faire ce qu’il peut. Pour ce qui est du barrage de Taoussa, le chef du gouvernement a rappelé que le décret relatif à son financement, avec sécurisation des travaux, a déjà été approuvé en Conseil des ministres. Enfin, le Premier ministre a exhorté ses visiteurs à recenser tous leurs problèmes dans deux mémorandums qui seront soumis pour étude, l’un au ministre de la Défense et des Anciens combattants et l’autre au ministre de la Santé et du Développement social.   A Sogodogo