Pour cause de dysfonctionnements et des violations de la loi : Le Conseil Communal de Kalaban Coro dissout par le Gouvernement

L’information émane du Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 6 novembre dernier. Ainsi, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Général de Division Abdoulaye Maïga a informé le Conseil des Ministres, de la dissolution du Conseil communal de Kalabancoro, Région de Koulikoro, pour fautes graves de gestion administrative. Faisant de […]

Pour cause de dysfonctionnements et des violations de la loi :  Le Conseil Communal de Kalaban Coro dissout par le Gouvernement
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L’information émane du Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 6 novembre dernier. Ainsi, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Général de Division Abdoulaye Maïga a informé le Conseil des Ministres, de la dissolution du Conseil communal de Kalabancoro, Région de Koulikoro, pour fautes graves de gestion administrative. Faisant de son credo politique la lutte contre la corruption et la défense de l’intérêt de la population, les Autorités de la Transition, après la dissolution des Conseils Communaux des Communes II, IV, du District de Bamako, de ceux de Kati entre autres, viennent de dissoudre celui de Kalaban Coro le mercredi 6 novembre 2024. Selon le Communiqué du Conseil des Ministres dans son chapitre des Communications, la dissolution du Conseil communal prévue par la Loi n°2023-004 du 13 mars 2023 portant Code des Collectivités territoriales, aux termes de son article 8 stipule : « Le Conseil communal peut être suspendu ou dissous. Dans tous les cas, le Conseil communal est admis préalablement à fournir des explications écrites, par l’entremise du Maire, au Représentant de l’Etat dans le Cercle… ». A la lumière de cette note, le Conseil communal de la Commune rurale de Kalabancoro se caractérise depuis un certain temps par des dysfonctionnements et des violations de la loi. Que face à ces situations de fautes graves de gestion administrative, une demande d’explication a été adressée au Conseil communal concerné, conformément aux dispositions de l’article 8 de la loi citée à laquelle, il a répondu. Puis, que les faits ci-dessus évoqués justifient la dissolution proposée à l’effet de mettre fin aux dérives constatées. De ce fait, qu’aux termes de l’article 10 de la loi susmentionnée, la dissolution est prononcée par décret motivé pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre chargé des Collectivités territoriales. Après ces Conseils communaux, à qui le tour ? Mariam Sissoko