Prévu mercredi 23 octobre : La gouvernance de l’intelligence artificielle au cœur du débat à Assilah

Les panélistes vont explorer les contours d’un sujet fondamental dans la quête de la souveraineté numérique et technologique africaine. Colloque : Cet événement constituera une occasion pour traiter de l’état actuel de la régulation et de la gouvernance de l’IA dans le monde et en particulier en Afrique, tout en permettant de relever les principaux […]

Prévu mercredi 23 octobre : La gouvernance de l’intelligence artificielle  au cœur du débat à Assilah
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Les panélistes vont explorer les contours d’un sujet fondamental dans la quête de la souveraineté numérique et technologique africaine. Colloque : Cet événement constituera une occasion pour traiter de l’état actuel de la régulation et de la gouvernance de l’IA dans le monde et en particulier en Afrique, tout en permettant de relever les principaux défis auxquels les pays africains sont confrontés dans la mise en place des cadres liés à cette technologie. Le débat sur la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) gagne en force en Afrique. C’est dans ce contexte que se tiendra, mercredi 23 octobre, un colloque au Centre Hassan II des rencontres internationales d’Assilah. Initiée par la Fondation du Forum d’Assilah, cette rencontre se déroulera en collaboration avec le Policy Center for the New South, sous le thème «Quelle gouvernance pour l’IA en Afrique dans l’ère de la digitalisation ?». Les panélistes vont, à cette occasion, explorer les contours d’un sujet fondamental dans la quête de la souveraineté numérique et technologique africaine. L’objectif de cet événement est de mettre en lumière l’importance des technologies de l’IA et leur potentiel d’aider l’Afrique à être plus productive et efficace, tout en relevant les défis submergeant le continent. Il permet également de montrer les bénéfices de cette technologie, mais aussi les nombreux dangers qu’elle comporte. «Ce constat a poussé l’Afrique, aussi bien les pays africains que les institutions continentales africaines et régionales, à amorcer une réflexion sur la gouvernance de l’IA, dans un continent plus que jamais en proie à un conflit d’influence technologique entre les Etats-Unis et la Chine», selon les organisateurs. Cet événement sera la meilleure occasion pour traiter de l’état actuel de la régulation et de la gouvernance de l’IA dans le monde et en particulier en Afrique. Il permet de relever les principaux défis auxquels les pays africains sont confrontés dans la mise en place des cadres de cette technologie. Il s’agit également de montrer comment les Etats africains peuvent harmoniser leurs politiques de gouvernance de l’IA avec les normes internationales (tout en tenant compte de leurs contextes locaux), et dans quelle mesure celle-ci peut contribuer à asseoir la souveraineté numérique et technologique africaine. Par ailleurs et devant le constat d’un grand retard par rapport à des pays avancés en la matière, tels que les Etats-Unis, ceux de l’Union européenne et la Chine, l’Afrique s’est illustrée par l’adoption d’une approche résolument axée sur l’éthique dans le domaine de gouvernance de l’intelligence artificielle, en mettant l’accent sur le développement d’une IA inclusive et équitable. «Des pays comme l’Egypte, le Nigeria et le Kenya en sont à un stade initial d’utilisation de l’IA, tandis que d’autres, comme le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie, commencent à éveiller un intérêt pour cette technologie, bien que l’UA n’ait toujours pas dévoilé sa stratégie en la matière», précise la même source. Notons qu’en partant de ce constat, les organisateurs cherchent à travers ce panel, qui s’inscrit dans le cadre de l’université ouverte Al Moutamid Ibn Abba, à tourner le regard vers un sujet encore marginalisé et sans doute peu exploité dans la recherche académique africaine.