Quand ma zone de confort devient inconfort !

Mieux communiquer, mieux vivre… Cette fameuse zone de confort qu’on nous cite depuis bien longtemps et récite encore et encore ces dernières décennies. Un espace confortable qui nous servirait de «safe space» ?! De nid douillet ?! De repères faciles à repérer ?! De stabilité, d’équilibre, de bonne adresse, de bons amis, de bon boulot, de bons proches ?! […]

Quand ma zone de confort devient inconfort !
   aujourdhui.ma
Mieux communiquer, mieux vivre… Sécurité intérieure Le confort devient avec le temps un inconfort qui nous met mal à l’aise là où nous étions comme des poissons dans l’eau. Cela veut tout simplement signifier que nous nous devons de changer d’eau pour mieux y nager. Cette fameuse zone de confort qu’on nous cite depuis bien longtemps et récite encore et encore ces dernières décennies. Un espace confortable qui nous servirait de «safe space» ?! De nid douillet ?! De repères faciles à repérer ?! De stabilité, d’équilibre, de bonne adresse, de bons amis, de bon boulot, de bons proches ?! De trucs faciles ?! Gérables ?! Maîtrisés et maîtrisables ?! Contrôlés et contrôlables ?! Validés et revalidés ?! Testés et «retestés» ?! Connus et reconnus ?! Un endroit occupé par nous, pour nous, conçu, construit, imaginé et baptisé juste pour notre confort ! Un lieu sûr, rangé, ordonné, tracé, dimensionné, fini par nous pour nous ! Une aire de repos que rien ni personne ne peut perturber ! Une tour de contrôle par laquelle tout est visible et où l’invisible n’existe pas ! Un terrain de jeu sur lequel les jeux sont déjà faits par nous et pour nous ! Un parcours ultra mesuré où l’immesurable n’est pas permis ! Un monde tranquille où rien ne gronde ! Un univers vert non pas de rage mais de non outrage à notre ouvrage ! Est-ce tout ceci, ou est-ce un peu de tout ceci la zone de confort ?! Ma description est sincère, authentique et surtout spontanée, et vous raconte ma vision du confort et de sa zone, comment je la vois et la sens chez moi et chez quelques autres… Ma description émane de ce que je voyais moi auparavant… de ce que je pensais et croyais être mon confort et son espace. Avec le temps car il nous permet de bouger nos idées, de revisiter nos impressions et de redéfinir par là même notre sentiment concernant le confort, et notre confort. Avec le temps ce qui était notre confort hier ne l’est plus aujourd’hui, ou moins, et ne le sera plus demain ou beaucoup moins… Et ainsi va la vie et la vie de notre zone de confort… Et ainsi nous allons vers de nouvelles zones de nouveaux conforts… Encore faudrait-il que le temps et nous soyons connectés efficacement pour réaliser ces changements et avancer main dans la main vers une nouvelle ère de commodités tout aussi neuves. Et à ce moment-là ! À cet instant précis, la résistance au changement pourrait s’avérer dure à manier, à dépasser et à calmer. La résistance due à notre attachement à ces zones confortables qui ne sont plus si adaptées à notre aisance. Mais ça, il nous faut l’identifier, le comprendre et le résoudre. Le confort devient avec le temps un inconfort qui nous met mal à l’aise là où nous étions comme des poissons dans l’eau. Cela veut tout simplement signifier que nous nous devons de changer d’eau pour mieux y nager. Ça craint oui ! Ça tourmente oui ! Ça bloque oui ! Ça déboussole oui ! Désoriente aussi ! Mettre un pied, un nez, une tête, et tout le reste à l’extérieur de tout ce confort qui n’est en réalité plus qu’un pseudo confort, s’extraire donc de cette vie ou d’un bout de cette vie pour en découvrir et en adopter une autre. C’est un peu ça la vie, non ?! Restez là figé, immobile, sans se renouveler, se reconquérir et conquérir, sans doser et oser, sans tenter et retenter, sans s’ouvrir et ouvrir… Restez planté là ! Nous n’allons pas, vous n’allez pas, ils ne vont pas, tu n’vas pas, j’vais pas rester plantée là, sans savoir que j’m’égare, tourner, tourner trop tard…Vous aurez reconnu les paroles de la célèbre chanson de Florent Pagny «Plantée là» que j’ai un peu traficotée… pour le plaisir de jouer avec les mots et de les partager ici avec vous… Restez là, sans grandir, sans murir, c’est pourrir et mourir ! Comment donc être alerté que ma zone de confort n’est plus et qu’il me faut en sortir ! Avant ceci revenons à sa définition car pour reconnaître qu’elle n’est plus, reconnaissons d’abord convenablement qui elle est ! Elle est celle qui fait que nos niveaux de bien-être et de contentement sont affirmés et que nous les ressentons psychologiquement. Tout va bien ! C’est que nous sommes confortablement installés dans notre zone de confort. Cette zone est donc un espace de sécurité intérieure. D’après l’auteure Judith M. Bardwick, la zone de confort est «l’état comportemental d’une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d’anxiété.». L’anxiété, le sentiment d’injustice et de peur de l’inconnu, et la vulnérabilité, seront à leur niveau minimal. Ce qui nous procure la sensation agréable de maîtriser la situation, et d’avoir les ressources suffisantes pour y demeurer indéfiniment. Pourquoi donc en sortir ? Là est notre question. Nous avons besoin de zones de confort ,c’est certain. Dans la vie quotidienne, travail, couple, famille, maison, nous avons intérieurement et nécessairement besoin de nous sentir en sécurité psychologiquement car c’est bien de cela qu’il s’agit ! En sortir pour s’améliorer, se redécouvrir, se réaffirmer, être libre et des fois pour survivre. Oui, survivre ! Car il arrive qu’un événement extérieur nous en expulse ! Propulsés dans une zone de peur et suivi forcément d’apprentissage. Cette sortie n’est donc pas volontaire ! Elle est vitale ! Oui, s’améliorer et se redécouvrir ! Une envie de lâcher une situation de routine qui nous endort et de se défier soi-même ! Car demeurer dans notre zone de confort peut nous faire passer à côté d’apprentissages nouveaux. Cette sortie est donc volontaire ! Oui, pour être libre et voler plus haut ! Confortablement installés, nous pensons être à l’abri de tous les dangers. Sauf qu’à l’extérieur ça bouge, ça se développe, et moi accroché à mon siège pseudo confortable je recule, je me limite et je m’emprisonne ! Une sorte de déni, dangereux qui n’a pour solution que d’ouvrir les yeux et me mettre «out» de ce confort devenu grand inconfort à moi et ma progression ! Je vous ai tout révélé de ce que j’ai moi-même vécu pour penser tout ceci, sur ce sujet ! À vous maintenant de mieux communiquer avec vos zones de confort afin qu’elles n’en deviennent pas des zones de non-confort et de mieux vivre !