Sortie nationale en salles le 6 novembre 2024: Les évadés de Tindouf, un long-métrage d’Orion Productions

Orion Production, en collaboration avec Line’s Event et Iktisadcom produisent le film de l’écrivain et journaliste Abdelhak Najib, intitulé : «Les évadés de Tindouf», dont la sortie est prévue le 6 novembre 2024, pour les célébrations de la Marche Verte. Un long-métrage qui plonge au cœur du conflit entre le Maroc, le Polisario et l’Algérie, […]

Sortie nationale en salles le 6 novembre 2024: Les évadés de Tindouf, un long-métrage d’Orion Productions
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Orion Production, en collaboration avec Line’s Event et Iktisadcom produisent le film de l’écrivain et journaliste Abdelhak Najib, intitulé : «Les évadés de Tindouf», dont la sortie est prévue le 6 novembre 2024, pour les célébrations de la Marche Verte. Un long-métrage qui plonge au cœur du conflit entre le Maroc, le Polisario et l’Algérie, sur la question du Sahara marocain, à travers le camp de Tindouf, où se meurent des dizaines de milliers d’innocents, détenus dans une prison à ciel ouvert. Le film raconte le périple de cinq hommes et deux femmes, qui arrivent à s’évader des camps de Tindouf, sept jours avant la commémoration des 50 ans de la Marche Verte. Un demi-siècle de cette épopée humaine et nationale forte en symbolique. La nuit, un petit sac sur le dos, un Coran, de l’eau, des dattes et une radio comme seuls viatiques pour traverser une partie du désert entre l’Algérie et le Sahara marocain. La caméra suit la marche de ces hommes et de ces femmes passant d’une dune de sable à une autre, sans boussole, sans carte, sans le moindre repère. Ils marchent la nuit et se cachent le jour, là où ils le peuvent, pour éviter les patrouilles du désert et les brigands qui officient dans toute cette région coupée de toute civilisation. Plus le temps passe dans le Sahara, dans l’immensité de ce territoire hostile, sous le soleil ardent et dans la solitude de la nuit, plus les évadés perdent leurs moyens. La peur, la faim, la fatigue, les hallucinations, les dangers face aux reptiles et autres scorpions, cette errance devient une véritable lutte pour la survie. Partis de la prison de Tindouf, après toute une vie comme détenus et comme esclaves, cette évasion devient aussi un pèlerinage pour quelques hommes et quelques femmes qui vont à la recherche d’eux-mêmes, puisant dans leurs limites pour se dépasser et ne jamais abdiquer, quitte à y laisser la vie. Adam, Nouh, Mariam, Fatema, Mohamed, Brahim, Driss, Daoud, Saleh et les autres sont des résistants qui ont été kidnappés et incarcérés pendant plus de 23 ans dans les camps de la torture à Rabouni, à Tindouf. Ils ont subi les pires tortures. Ils ont été assoiffés, affamés et traités pire que des bêtes de somme. Mais, ils ont tous tenu. Ils ont supporté le pire par amour pour la patrie. Leur patience a fini par payer, et ils ont réussi à éliminer leurs gardes et leurs geôliers pour fuir leur prison. En s’évadant, ils se saisissent de documents ultra confidentiels qu’ils vont protéger au péril de leurs vies durant toute leur évasion et leur errance dans le désert. Au fil des jours, les évadés passent par plusieurs états frôlant la folie, riant comme des démons, pleurant, se roulant dans le sable, s’enterrant vivants, livrant combat contre un scorpion pour lequel ils vont se prendre d’affection étant la seule créature qu’ils ont rencontrée dans l’immensité du vide depuis leur fuite. Ils arrivent tout de même à garder toute leur tête en gardant un contact avec le monde à travers une radio. Mais très vite, les batteries sont épuisées. Désespoir, abattement, lassitude, épuisement du corps et du mental. Puis, les évadés entrent, chacun à son tour et à sa façon, dans un dialogue monologué avec lui-même et avec la radio qui ne marche pas. Les hommes et les femmes, à tour de rôle, feignent une émission sur la libération de Tindouf ; ils créent un programme sur les festivités de la Marche Verte, ils suivent un match de football imaginaire, ils réagissent, ils crient, ils rouspètent, ils sautent de joie quand leur équipe gagne. Les jours et les nuits passent. Les évadés s’approchent d’un hameau désaffecté. Ils n’ont plus la force d’avancer. Ils attendent la nuit pour puiser dans leurs dernières forces pour s’y glisser. Ils marchent, ils rampent sur le sable, jusqu’à l’évanouissement. Quand l’un d’eux revient à lui-même, il voit un fusil pointé sur sa tempe. C’est un militaire… Ce film, écrit, produit et réalisé par l’écrivain et penseur, Abdelhak Najib, participe de cette belle dynamique que traverse le Maroc, depuis un quart de siècle. C’est un hymne et un hommage à tous les Marocains, à travers le cinéma en réalisant un long-métrage qui jette toute la lumière, de façon cinématographique, sur les réalités du conflit entre le Maroc et la prétendue RASD, avec l’Algérie qui tire les ficelles derrière. À travers l’histoire d’un groupe d’hommes qui vont s’évader des camps de Tindouf où ils sont emprisonnés depuis plus de 30 ans, nous allons suivre leur errance dans le désert du Sahara, comme une quête de la rédemption, avant d’atteindre la terre promise, le Maroc. C’est un périple pour la liberté des hommes, face à l’horreur des camps et à l’injustice dont ils ont fait les frais pendant de longues décennies. Ce film raconte le courage de quelques hommes qui ont osé sortir de cette prison à ciel ouvert, quitte à se perdre dans le sable et à y laisser la vie. Ce film est leur histoire. Ce film est leur témoignage. Avec Driss Roukhe, Mohamed Choubi, Rafik Boubker, Kamal Haimoud, Mohcine Mountaki, Karim Oujil, Ayoub Lahkimi, Abdelhak Najib, Imane Kendili, Alia Ben Cheikh, Fouzia Ejjawi.