Sur les 1.202 mmDH collectés aux huit premiers mois : 894 MMDH de dépôts bancaires détenus par les ménages à fin août

207,6 MMDH des dépôts sont détenus par les Marocains du Monde. (D.R) Financement : A fin août, les dépôts bancaires ont affiché une hausse de 6 %. Les crédits se sont pour leur part consolidés de 3,9 % pour un encours global de l’ordre de 1.103 MMDH. Les dépôts bancaire maintiennent leur progression. La collecte s’est redressée […]

Sur les 1.202 mmDH collectés aux huit premiers mois : 894 MMDH de dépôts bancaires détenus par  les ménages à fin août
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207,6 MMDH des dépôts sont détenus par les Marocains du Monde. (D.R) Financement : A fin août, les dépôts bancaires ont affiché une hausse de 6 %. Les crédits se sont pour leur part consolidés de 3,9 % pour un encours global de l’ordre de 1.103 MMDH. Les dépôts bancaire maintiennent leur progression. La collecte s’est redressée de 6 % au titre des huit premiers mois de l’année pour atteindre les 1.202 MMDH. Se référant à Bank Al-Maghrib, les dépôts de ménages ont atteint les 894 MMDH marquant ainsi une progression de 5,9 %. Il ressort par ailleurs que 207,6 MMDH de ces dépôts sont détenus par les Marocains du Monde. En ce qui concerne les dépôts des entreprises privées, ils se sont inscrits en hausse de 11 % pour atteindre à fin août les 209,7 MMDH. «Les taux de rémunération des dépôts à terme ont enregistré une augmentation de 6 points de base pour ceux à 6 mois et une baisse de 21 points de base pour ceux à 12 mois s’établissant respectivement à 2, 73 % et 2,53 % à fin août 2024», commente dans ce sens Bank Al-Marghrib. Et de poursuivre que «le taux minimum de rémunération des comptes d’épargne a été fixé à 2,48% pour le deuxième semestre 2024, soit une baisse de 26 points de base par rapport au semestre précédent». Par ailleurs, l’encours des crédit bancaires s’est consolidé de 3,9 % se situant ainsi autour de 1.103 MMDH. Commentant cette évolution, la Banque centrale relève une augmentation annuelle de 2,9 % des crédits bancaires alloués aux entreprises non financières privées. L’encours alloué s’est établi à 441,2 MMDH. Cette progression reflète selon Bank Al-Maghrib la progression des principales composantes. «Les crédits à l’équipement se sont accrus de 6,6 % et les facilités de trésorerie de 2 %. Pour leur part, les concours à la promotion immobilière ont marqué une hausse de 2,4 %», peut-on relever dans ce sens. Il est à souligner que le crédit accordé aux ménages a enregistré une hausse annuelle de 0,8 %, traduisant essentiellement un accroissement de 1,5 % des prêts à l’habitat et de 0,8 % de ceux à la consommation. Le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression et s’est établi à 23 ,5 MMDH après 20,7 MMDH une année auparavant. Pour rappel, les banques ont indiqué dans le cadre d’une enquête menée par Bank Al-Maghrib que les critères d’octroi de crédits sont restés inchangés au deuxième trimestre de l’année aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour ceux à la consommation. Quant à la demande, elle aurait augmenté, tant pour les prêts à la consommation que pour ceux à l’habitat. Pour ce qui est des taux appliqués aux nouveaux crédits, ils ressortent, selon la Banque centrale, globalement en baisse à 5,90 % au deuxième trimestre, avec un recul à 7,03 % pour les crédits à la consommation et à 4,79 % pour ceux à l’habitat. En ce qui concerne les entreprises, les industriels ont indiqué dans le cadre de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib que l’accès au financement bancaire au deuxième trimestre a été jugé «normal». Par ailleurs, le coût du crédit aurait été en stagnation selon 81 % des entreprises et en hausse selon 17 % d’entre elles. L’enquête démontre également que les conditions d’octroi de crédit au titre du deuxième trimestre auraient été maintenus inchangés pour les crédits de trésorerie et à l’équipement et se seraient durcis pour les prêts à la promotion immobilière. Par taille d’entreprise, ils auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les TPME que pour les grandes entreprises. Pour ce qui est de la demande, les banques déclarent une hausse pour tous les objets de crédit et pour toutes les tailles d’entreprises, grandes entreprises et TPME.